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Enquête pour provocation au meurtre : le youtubeur Papacito s'explique sur sa vidéo

Une enquête a été ouverte contre Papacito pour provocation au meurtre Une enquête a été ouverte contre Papacito pour provocation au meurtre[Capture d'écran YouTube / VA Plus]

Après la diffusion d’une vidéo, supprimée depuis, où il simule l’attaque d’un électeur de la France Insoumise, le youtubeur Papacito a été entendu mercredi 16 juin en audition libre par la brigade de répression de la délinquance à la personne, face à qui il s'est expliqué.

Lors de son audition, Papacito a expliqué que sa vidéo était un objet de divertissement, faite avec provocation, car il s’agit de sa marque de fabrique. Son but, a-t-il dit, était de faire prendre conscience de la violence d'une attaque terroriste, a appris CNEWS de source proche du dossier. Le youtubeur  a également précisé qu’il avait fait attention à ce que la vidéo ne comporte aucun appel au meurtre ni aucun appel à la violence.

Pour rappel, une enquête avait été ouverte le 9 juin dernier par le parquet de Paris pour «provocation publique non suivie d'effet à la commission d'atteintes à la vie ou à l'intégrité des personnes». Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Dans cette vidéo, que le youtubeur d’extrême droite voulait «humoristique», un mannequin représentant un électeur de Jean-Luc Mélenchon qui se fait tirer dessus avec des armes à feu, et larder de coups de couteau.

De vives réactions

Sa diffusion a soulevé de vives réactions, notamment du côté de la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un «appel au meurtre» et a annoncé porter plainte. Le Premier Ministre Jean Castex a également déclaré que le gouvernement «condamnait sans réserve et de la manière la plus ferme» cette vidéo.

Pourtant, dans un entretien diffusé ce mardi sur la chaîne YouTube de Valeurs Actuelles, Papacito déclare très clairement qu’«il n’y a, dans la vidéo, absolument aucun appel à tirer sur des gens de gauche, et encore moins sur Jean-Luc Mélenchon (…) Jamais je ne me serais permis quelque chose comme ça.» Il explique avoir simplement voulu montrer quels seraient les «résultats de la politique» d’extrême gauche, qui prône selon lui «le désarmement de la police» et «la fin des frontières», en cas d’attaque terroriste. Il revendique enfin le caractère extrêmement «provocant» de la mise en scène.

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