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SNCF : un appel à la grève lancé par la CGT pour début juillet

Parmi sa dizaine de revendications, la CGT-Cheminots demande «l'arrêt des réorganisations» à la SNCF. Parmi sa dizaine de revendications, la CGT-Cheminots demande «l'arrêt des réorganisations» à la SNCF. [Aurore MESENGE / AFP]

Jeudi 1er juillet, la CGT appelle les cheminots à une grève nationale. Le syndicat a expliqué, hier, que le but était de réclamer à la direction de la SNCF une hausse générale des salaires, des embauches et de «réelles négociations pour un statut social de haut niveau».

Ce mouvement suivra une mobilisation régionale lundi «sur toute l'Ile-de-France», où les conducteurs de RER et trains de banlieue sont appelés à la grève par plusieurs syndicats car «la coupe est pleine», proteste dans un tract SUD-Rail, rejoint selon les lignes ferroviaires par la CGT, l'Unsa et la CFDT.

«Une grogne générale»

Pour Fabien Dumas, secrétaire fédéral de SUD-Rail, cet appel sera «très suivi» et le mouvement sera «très impactant». Selon lui, «il y a une grogne générale, un ras-le-bol», dans un climat «explosif», avec «des incertitudes sur l'avenir» avec l'ouverture à la concurrence, a-t-il détaillé à l'AFP.

Lancé par la seule CGT-Cheminots, l'appel du 1er juillet «est le résultat d'une certaine montée en pression sur plusieurs sites en mai et juin, qui illustre l'accentuation de la tension interne» à la SNCF, a déclaré à l'AFP le secrétaire général de ce syndicat, Laurent Brun. «C'est aussi une période charnière de discussions sur le futur statut social du groupe» ferroviaire, a-t-il ajouté.

Dans son appel à cesser le travail, la CGT-Cheminots lance : «Contre la jungle sociale, pour nos salaires, nos emplois, nos droits, pour un statut social des cheminots protecteur: tous en grève !».

Le premier syndicat de la SNCF organise auparavant un rassemblement, mardi, devant le siège de la SNCF à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).   

De nombreuses revendications

Parmi sa dizaine de revendications, la CGT-Cheminots demande «l'arrêt des réorganisations» à la SNCF, la «ré-internalisation» des activités confiées à des sous-traitants, le maintien des «facilités de circulation» (billets gratuits ou à prix réduit pour les cheminots et leurs proches), ainsi que «l'arrêt» de la création de filiales pour répondre aux appels d'offres des contrats des trains régionaux, dans le cadre de l'ouverture la concurrence, selon le communiqué.

Le syndicat souhaite en outre «un positionnement de la direction pour empêcher le gouvernement de mettre en oeuvre une nouvelle réforme» du «régime spécial» de retraite des cheminots, «à travers son projet de décret retraites».

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