Depuis hier, le port du masque en extérieur n’est plus obligatoire «sauf exceptions» comme le précise le site du gouvernement. Dans les cours des écoles, les élèves ont ainsi pu se découvrir le visage. Toutefois, sous l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique, le masque reste obligatoire dans les salles de classe. Une décision que les pédiatres souhaitent voir changer pour le bien-être des plus jeunes.
«Il est temps de rendre le sourire à nos enfants» peut-on lire dans le communiqué publié ce 17 juin. C’est à l’unanimité que la Société française de pédiatrie (SFP), le Groupe de pédiatrie générales sociale et environnementale, l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA), le Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), se sont accordés pour demander à ce que «les enfants scolarisés en primaire puissent être dispensés dès aujourd’hui du port du masque à l’école, y compris en intérieur».
Des pays ont déjà franchi le pas
Après avoir soutenu la mise en place des masques dès l’âge de 6 ans - sous la «recommandation de l’OMS» -, la communauté médicale pédiatrique estime qu’à ce jour, «la situation sanitaire ne le justifie plus». Pour cela, elle s’appuie sur les chiffres en comparant les 0,17 % de tests salivaires positifs à l’école, contre 1,19 % sur l’ensemble de la population.
De plus, les pédiatres n’hésitent pas à prendre d’autres pays en guise d’exemple. Ce qui est le cas de la Belgique ou encore des Anglais qui, d’après le communiqué, «ont déjà statué en ce sens il y a plusieurs semaines, puisque les enfants ne portent plus de masque à l’école primaire».
La communauté insiste également sur un point de confort important. Il s’agit des fortes chaleurs qui ont débuté et qui risquent de continuer dans les semaines à venir. Alors qu’elle juge désormais «inutile» le port du masque, «la pénibilité de cette mesure» va certainement s’accentuer avec la hausse des températures.
Un message positif
Pour conclure, les pédiatres misent sur le «message positif et apaisant» que le retrait des masques dans les classes pourrait véhiculer. Car même si «les enfants ont été très peu concernés par les effets directs du Covid, ils en ont pourtant subit des effets indirects sur leur santé mentale», expliquent-ils.
Il est donc urgent pour les médecins, de retrouver «l’insouciance des enfants». Ils espèrent ainsi que leur requête sera appliquée aussi rapidement que la mise en place du port du masque en automne dernier.