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Mise en examen de Cédric Jubillar : «On ne peut pas se reposer uniquement sur l'analyse psychologique», estime son avocat

Alors que Cédric Jubillar a été mis en examen ce vendredi pour «meurtre aggravé» dans le cadre de l'enquête sur la disparition de son épouse, Delphine, l'avocat de ce dernier a réagi au micro de CNEWS.

«L'accusation repose essentiellement sur une analyse psychologique du mis en cause. C'est pas suffisant», a déploré Me Jean-Baptiste Alary. Et d'insister : «Pour démontrer un crime qui est celui de meurtre aggravé, on ne peut pas se reposer uniquement sur l'analyse psychologique du mis en cause en disant "ah il est un peu agressif", "ah il a le verbe un peu haut", "ah il est un peu impulsif"». 

L'avocat a par ailleurs souligné que la présomption d'innocence est «un principe majeur», qui «commande que l'on rapporte des preuves». 

Après 48 heures de garde à vue, Cédric Jubillar a été mis en examen pour «meurtre aggravé» sur la personne de Delphine Jubillar, portée disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn»). 

Lors d'une confénce de presse organisée ce même jour, le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzéari a assuré que les pistes du suicide ou d'une disparition volontaire ont été écartées. Il a notamment pointé les «explications évolutives, pour ne pas dire contradictoires» de Cédric Jubillar, «infirmées parfois par des témoignages ou des éléments scientifiques». 

Evoquant son comportement suspect, le procureur a estimé qu'une expertise de la personnalité de Cédric Jubillar était nécessaire.

Les enquêteurs ont notamment découvert des preuves d'un tempérament particulièrement intrusif du suspect envers son épouse dans le passé. L'homme avait notamment tenté de la géolocaliser et il surveillait son compte en banque et ses déplacements. 

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