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Val-de-Marne : une policière visée par des tags «d’une violence inouïe»

Ce lundi 14 juin, des insultes gravées à l'encontre d'une gardienne de la paix sont apparues sur les murs de Villeneuve-Saint-Georges.[DENIS CHARLET / AFP]

Dans la commune de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et celles aux alentours, des insultes tagguées sur les murs visant nommément une gardienne de la paix, sont apparues dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 juin.

«NTM» (N... ta mère), «sale p…» ou encore «on va v… ta mère» : telles sont les inscriptions accompagnées d’une croix gammée et mentionnant le prénom et le nom de la fonctionnaire qui ont été découvertes au détour de certaines rues de Valenton, Limeil-Brévannes, ainsi que de Villeneuve-Saint-Georges, la ville dans laquelle la policière travaille, rapporte Le Parisien.

le préfet de police porte plainte

Face à ces mots d'une «violence inouïe», la préfecture de police de Paris a vivement réagi ce vendredi sur Twitter, annonçant le dépôt d'une plainte. «Soutien à cette fonctionnaire et à l'ensemble des policiers qui accomplissent leurs missions avec un engagement sans faille», pouvait-on lire également.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a également apporté son soutien à la victime. Tout en soulignant : «Nous ne céderons rien face au démonstrations de force absolument inacceptables de certains voyous».

Sébastien Durand, directeur territorial de la sécurité de proximité du Val-de-Marne, a assuré de son côté que «tout est mis en oeuvre pour retrouver les auteurs».

La question de l’anonymisation relancée

Selon une source proche du dossier, citée par nos confrères, ces attaques personnelles «pourraient être liées à de belles interpellations effectuées ces derniers jours».

Cette affaire relance le débat de l’anonymisation des procédures, réclamée par les policiers. «Personne n’a envie de voir son nom, parfois son adresse, affiché un peu partout», plaide en ce sens Julien Schénardi, responsable du syndicat Alliance 94 qui souhaite «éviter à ses collègues d’être personnellement identifiés».

A ce jour, le dispositif d’anonymat s’applique à «certains agents intervenant dans les procédures pénales et douanières, ainsi que des signataires de décisions administratives fondées sur des motifs en lien avec la prévention d'actes de terrorisme», comme le mentionne la Loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique.

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