Alors que l’augmentation du tarif de l’électricité est relative en août, elle pourrait bondir en février 2022 en raison de l’élévation des prix de gros.
A l’image du gaz, dont les coûts ont bondi de 10% au 1er juillet, le prix de l’électricité va connaître une hausse de 1% en août, avant d’exploser de 6% en début d’année prochaine, selon BFM Business. Dans le détail, les analystes tablent sur un tarif proche de 100 euros par mégawattheure l’an prochain alors que celui-ci est de 74 euros/MWh en ce moment. Une hausse qui ferait tache pour le gouvernement, leur apportant un fort discrédit à quelques mois des élections présidentielles.
Deux options sont en balance
L’exécutif envisage donc deux solutions pour contrecarrer cette potentielle flambée des prix. La première consiste à réduire la contribution au service public de l’énergie (CSPE), une taxe sur l’électricité visant à financer les panneaux solaires et les éoliennes, qui représente un tiers de la facture des ménages. Cette baisse s’accompagnerait alors d’une modification du texte législatif de loi de Finances en fin d’année.
La seconde option est plus contraignante pour EDF car elle contraindrait le géant français a augmenter la part d’électricité vendue à ses concurrents au tarif bas de 42 euros/MWh, soit une réduction de 40% par rapport au prix du marché actuel. Cela fragiliserait les comptes d’EDF et demanderait alors de prendre un arrêté pour entériner la mesure.