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Obligation vaccinale : la fédération des sapeurs-pompiers assure qu’elle «obéira» sans problème

Les sapeurs-pompiers se feront vacciner sans hésiter, a assuré la Fédération qui les représente.[Dominique FAGET / AFP]

Face à la vaccination obligatoire décidée pour les pompiers, la profession a d’ores et déjà indiqué qu’elle suivrait la nouvelle règle. Alors qu’actuellement, «plus de 50%» des effectifs sont vaccinés, le reste des secouristes vont se faire immuniser sans problème d'ici le 15 septembre, a assuré ce mardi la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF).

«Si demain la vaccination est obligatoire et on doit montrer l'exemple, on obéira, on ne s'attend pas à ce qu'il y en ait qui refusent», a déclaré à l'AFP Eric Brocardi, le porte-parole de cette organisation qui représente les 253.000 pompiers de France. «Les sapeurs-pompiers sont en pointe de la vaccination depuis longtemps, leurs personnels médicaux vaccinent la population depuis mars dernier. Ils ont compris depuis longtemps que c'était dans leur intérêt, celui de leur famille et des gens auxquels ils portent secours d'être vaccinés», a-t-il ajouté.

A l'heure actuelle plus de 50% de la profession est déjà vaccinée, assure la Fédération. «Ce chiffre va augmenter car 80% des effectifs sont des sapeurs-pompiers volontaires. Ils se sont, pour beaucoup, vaccinés dans le cadre privé, sans passer par le service de santé et de secours médical», a assuré le porte-parole.

Des sanctions après le 15 septembre

L'obligation vaccinale, annoncée mardi soir par le président Emmanuel Macron pour contrer la forte reprise de l'épidémie de Covid-19, concerne les personnels soignants et non-soignants des hôpitaux et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers.

La mesure s'impose à environ quatre millions de personnes, dont 1,5 million ne sont pas encore vaccinées, selon le gouvernement. Elles ont jusqu'au 15 septembre pour se faire injecter leurs doses, sous peine de sanctions. Les forces de l’ordre ne sont en revanche pas concernées.

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