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L’Aïd el-Kebir, la «grande fête» des musulmans, débute ce mardi

Belgacem Bensaid, Imam de la mosquée Assalam à Nantes, avec le Coran lors de la prière. [Jean-Sébastian Evrard / AFP/Archives]

C'est l'une des deux fêtes les plus importantes du calendrier musulman. L’Aïd el-Kebir («grande fête»), également appelé ou Aïd el-Adha («fête du sacrifice») sera célébré à partir de ce mardi 20 juillet par tous les musulmans du monde.

Les festivités prendront fin le vendredi 23 juillet. Cette fête commémore l’asservissement d'Ibrahim (Abraham) à Dieu qui lui ordonna de sacrifier son fils pour lui montrer sa dévotion. Mais, in extremis, un mouton fut envoyé par l’Ange Gabriel pour se substituer à l’enfant.

C’est pourquoi, durant l’Aïd, on sacrifie selon des conditions très strictes une «bête de troupeau» pour la partager avec ses proches. Il s’agit traditionnellement d’un mouton ou d’un bélier, mais parfois aussi d’une vache ou d’une chèvre.

La coutume veut qu'un tiers de la viande tirée du mouton aille à la famille, un autre tiers aux amis et voisins et enfin le dernier aux plus démunis.

L’Acte sacrificiel, rappelle le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans un communiqué, doit être effectué par «des sacrificateurs habilités, dans des abattoirs pérennes ou temporaires agréés par l’État, dans le respect des règlementations relatives à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé, à la protection animale et à la protection de l’environnement : l’abattage des animaux en dehors des abattoirs est interdit et constitue un délit».

Mais qui dit fête dit également embrassades et rassemblements, que ce soit en famille ou dans les différentes mosquées. Or la France est officiellement entrée dans la quatrième vague, a annoncé ce lundi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Dans ce contexte, le CFCM appelle «à l'extrême vigilance».

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