Rentrée scolaire : des sorties dans des centres de vaccination organisées

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Dans la perspective d'une nouvelle rentrée scolaire placée sous le signe du Covid-19, le ministère de la Santé a indiqué à CNEWS, ce mardi 17 août, que des sorties scolaires dans des centres de vaccination allaient être organisées. Pour rappel, la rentrée a lieu cette année le jeudi 2 septembre, toutes zones confondues.

Encore aujourd'hui, la vaccination demeure gratuite pour tous et n'est pas obligatoire. Dans ce contexte, ces sorties scolaires ne seront proposées qu'aux adolescents souhaitant être vaccinés.

Pour les élèves âgés de moins de 16 ans, le consentement d’au moins un des parents sera toujours demandé, comme c'est le cas actuellement. Conformément aux dispositions sanitaires et suivant le dernier protocole scolaire présenté à la fin juillet, la vaccination contre le Covid-19 est autorisée à partir de 12 ans.

Au-delà de ce seuil d'âge, les enfants non-vaccinés seront interdits de piscine et d'activités culturelles. Ils seront aussi renvoyés chez eux dès qu'un cas de Covid-19 sera déclaré dans leur classe. A contrario, les élèves vaccinés pourront, eux, continuer à suivre les cours en présentiel.

Vers une rentrée à haut risque pour l'exécutif ?

Mais en assumant d’«évincer» - pour reprendre le terme employé par le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, - des enfants non vaccinés ou malades, le gouvernement a provoqué l'ire non seulement de certaines familles, mais aussi des syndicats enseignants. Et cela au risque d'amplifier davantage la fracture sociale qui se dessine autour de la gestion de la crise sanitaire.

«Les enfants qui ne sont pas vaccinés n'auront pas accès à une offre culturelle, ce qui est purement à contre-courant des besoins des enfants», a en réponse alerté Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE) ce lundi 16 août sur CNEWS.

Alors que dans le même temps le pass sanitaire ne sera pas demandé à l’école à la rentrée, le responsable syndical plaide donc pour que cette distinction entre élèves vaccinés et non vaccinées, jugée «inefficace et discriminante», soit purement levée.

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