Les policiers du RAID ont interpellé la semaine dernière un Tchétchène radicalisé de 17 ans, qui était en train d’organiser, via les réseaux sociaux, une action pour s’en prendre à Mila, cible d’innombrables menaces de mort sur Internet depuis des propos sur l’islam.
Repéré par les services de la police judicaire de Reims, après l'ouverture d'une enquête en juillet dernier, le jeune islamiste bénéficie du statut de réfugié politique, comme le reste de sa famille, arrivée en France en 2013. Il a été interpellé le 31 août, à leur domicile de Langres (Haute-Marne).
Les enquêteurs ont découvert qu’il «appelait à mettre en œuvre un plan intelligent contre Mila», a dévoilé une source proche du dossier à Actu17. Ils ont également noté qu’il diffusait des vidéos de propagande de Daesh et qu’il était même entré en contact avec des jihadistes présents en Irak ou Syrie. Il échangeait régulièrement avec eux.
Laissé libre malgré un profil inquiétant
Un portrait particulièrement inquiétant, renforcé par la découverte à son domicile de bijoux à l’image de Daesh ou d’ouvrages religieux. Placé en garde à vue, il a alors été interrogé mais a refusé de parler de son projet contre Mila et de sa proximité avec l’idéologie islamiste et jihadiste, avancent nos confrères.
Malgré son profil et sa mise en examen pour apologie du terrorisme, la justice a estimé qu’une incarcération n’était pas nécessaire. Il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Mila semble avoir réagi à cette décision, en publiant sur Twitter un message où elle dit : «la Justice laisse un boulevard aux actes terroristes. Refusons le #PassTerrorisme».
Sous nos yeux, la Justice laisse un boulevard aux actes terroristes. Refusons le #PassTerrorisme
Merci de relayer largement ce hashtag. #PassTerrorisme— Mila (@magicalorrs) September 5, 2021