Le procès très attendu des attentats du 13 novembre 2015 s’est ouvert cette après-midi à Paris. À l’entrée du Palais de justice, des cordons de couleurs (rouge ou vert) ont été distribués aux parties civiles.
Il leur revient de choisir le cordon qu’elles souhaitent : vert si elles acceptent de parler à la presse, rouge si elles refusent. Les parties civiles ont aussi la possibilité de prendre les deux couleurs, pour être libres de changer d’avis à tout moment. Les journalistes sont quant à eux identifiables par des cordons orange.
Les cordons rouges pour les parties civiles qui ne souhaitent pas répondre aux medias, les verts pour les autres #13novembre @CNEWS pic.twitter.com/41mYCEB5OL
— Noémie Schulz (@noemieschulz) September 8, 2021
Interrogé par la RTBF, Julien Quéré, conseiller à la cour d’appel de Paris, expliquait en août dernier le but du dispositif : «On veut assurer la sérénité des parties civiles et éviter que des journalistes ne viennent s’agripper à elles.»
Au total, près de 1800 parties civiles ont été constituées pour ce procès, accompagnées de 330 avocats. Près de 140 médias ont également été accrédités, dont 58 médias étrangers. Pour accueillir ce monde, une salle d'audience de 550 places a spécialement été construite dans le Palais de justice de l'Ile de la Cité. D'autres salles de retransmission ont aussi été mises à disposition des parties civiles, journalistes et du public.