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Salaire des enseignants : Anne Hidalgo au «sommet de la démagogie», selon Jean-Michel Blanquer

Face à Anne Hidalgo, Jean-Michel Blanquer n'a pas mâché ses mots. [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Jean-Michel Blanquer a évoqué dans les colonnes du Parisien la proposition d'Anne Hidalgo, qui souhaite doubler les salaires des enseignants si elle était élue à l'Elysée. Une mesure que le ministre de l'Education a qualifié de «sommet de la démagogie».

Dans ce long entretien accordé à nos confrères, Jean-Michel Blanquer n'a pas mâché ses mots, affirmant notamment : «L’élection présidentielle ne peut pas être une Foire du Trône de la démagogie ». Puis de préciser : «Cette mesure que propose Anne Hidalgo aurait un coût cumulé de 150 milliards à la fin du quinquennat». 

S'il admet qu'il est impératif de «fortement augmenter la rémunération des professeurs», le ministre de l'Education a tenu à rappeler qu'«un professeur qui gagnait 1.700 euros auparavant gagne aujourd’hui 1.869 euros net. Et d’ici à deux ou trois ans, aucun nouveau professeur ne commencera sa carrière en dessous des 2.000 euros net par mois», a-t-il appuyé. 

Une rémunération «inadmissible» pour Anne Hidalgo

Dans son livre «Une femme française», à paraître ce mercredi 15 septembre, Anne Hidalgo, qui a officialisé ce dimanche sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, propose de «multiplier par deux au moins» la rémunération des enseignants, et appelle à un «grand mouvement de revalorisation des salaires». 

Face aux déclarations de Jean-Michel Blanquer, la maire socialiste de Paris a gardé la même ligne de conduite, affirmant sur France Inter qu'il était «inadmissible que nos enseignants – on pourrait dire la même chose de nos soignants – soient aussi peu payés ». Puis d'ajouter : «Je pense que sur l'éducation comme sur la santé, qui sont deux grands services publics essentiels, il faut mettre le paquet». 

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