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Gabriel Attal annonce la dissolution de la Ligue de défense noire africaine et de l'association Nawa

Dans son traditionnel point-presse succédant au Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé, ce mercredi 29 septembre, la dissolution de la Ligue de défense noire africaine (LDNA) ainsi que de l'association et maison d'édition islamiste Nawa.

«Notre main ne tremble pas quand il s’agit de défendre la République face à ceux qui croient la faire plier. Ce matin, nous avons décidé de dissoudre la Ligue de défense noire africaine (...), ainsi que l’association Nawa», a ainsi confirmé Gabriel Attal, face aux journalistes.

Hier, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait de son côté annoncé dans un entretien au Figaro avoir enclenché des procédures pour fermer six lieux de culte et dissoudre plusieurs associations, tous soupçonnés de faire la propagande de l'islamisme radical.

Après l'invasion de la mairie de Val-de-Rueil (Eure), à la mi-septembre, le patron de la place Beauvau avait également engagé la dissolution de la Ligue de défense noire africaine (LDNA), qu'il avait qualifiée d'organisation «raciste».

La LDNA, apparue sur les réseaux sociaux il y a environ trois ans, se définit comme un «mouvement révolutionnaire pour la défense des droits des Afrodescendants et des Africains».

Son président et fondateur, Egountchi Behanzin, s'appelle en réalité Sylvain Afoua. Condamné pour viol en 2014, il était dans le viseur des autorités pour ses actions brutales et ses revendications racialistes. La LDNA s'était fait connaître par une manifestation organisée contre les violences policières en juin 2020 devant l'ambassade des Etats-Unis à Paris.

Dix autres structures dans le viseur

L'association Nawa, propriétaire d'une maison d'édition éponyme, est basée, elle, en Ariège. «Elle incite à l'extermination des juifs et légitime la lapidation des homosexuels», avait indiqué Gérald Darmanin au Figaro. «Elle diffusait également plusieurs ouvrages légitimant le jihad», a-t-il ajouté ce mercredi sur son compte Twitter.

«Dans l'année qui vient, dix autres associations vont faire l’objet d'une procédure de dissolution, dont quatre dès le mois prochain», a-t-il également prévenu hier. Parmi elles, «une structure censée lutter contre 'l'islamophobie' dans le Rhône, une association salafiste dans l'Est, une autre qui verse dans le pseudo-humanitaire», toujours selon ce qu'a indiqué Gérald Darmanin au Figao.

Le 24 septembre, le Conseil d'Etat a par ailleurs validé la dissolution par le gouvernement du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et de Baraka City, intervenues fin 2020 après l'assassinat du professeur Samuel Paty par un jeune islamiste.

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