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Assassinat de Samuel Paty : proches, anonymes, politiques... un an après, les hommages se succèdent

Un hommage discret aura lieu à Conflans-Sainte-Honorine Un hommage discret aura lieu à Conflans-Sainte-Honorine, ville des Yelines où se situe le collège dans lequel exerçait l'enseignant. [THOMAS COEX / AFP]

Un an après, la pein et l'effroi sont toujours là. Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d'histoire, était assassiné à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) lors d'une attaque terroriste. Alors que le macabre anniversaire approche, les premiers hommages commencent déjà à affluer.

Les premiers viennent notamment de collègues de l'enseignant. «On n'oubliera jamais Samuel», explique par exemple dans Libération l'une d'elle prénommée Suzanne. Elle explique comment l'événement est toujours un traumatisme pour elle et l'équipe éducative du collège. France Inter dévoile également des témoignages. Une enseignante assure avoir «le coeur serré, le coeur gros» en passant devant la salle de classe de Samuel Paty. 

Le 10 octobre, La Croix rencontrait Gaëlle Paty, la soeur du professeur d'histoire. Celle-ci a raconté un petit peu l'homme qu'il était, un «intellectuel» qui tenait à «faire réfléchir ses élèves». «Mon frère c'était les livres, les livres et encore les livres», assure celle qui tient une petite librairie. 

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont également les anonymes qui font part de leur émotion, un an après le drame.

Des hommages dans les établissements

Du côté des pouvoirs politiques, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a rendu un hommage appuyé, ce mardi 12 octobre, lors des questions au gouvernement.

L'Assemblée nationale a de son côté inauguré, toujours ce 12 octobre, une exposition intitulée «Touche pas à mon professeur». Dans son discours de présentation, le président de l'institution, Richard Ferrand, a expliqué qu'à travers «Samuel Paty, c'est bien la République laïque que l'on cherchait à atteindre». 

A noter que dans les établissement scolaires, les hommages seront facultatifs. Les écoles qui le souhaitent pourront organiser une minute de silence ou encore consacrer une heure de cours pour échanger avec les élèves sur le sujet. À Conflans-Sainte-Honorine, où est mort Samuel Paty, une cérémonie en petit comité doit être organisée dans le collège. De plus, un monument en forme de livre pour célébrer la liberté d'expression doit être dévoilé. 

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