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Valérie Pécresse sur la participation de Xavier Bertrand au congrès des Républicains : «C'est une très bonne nouvelle»

Invitée de la matinale de CNEWS ce mercredi, Valérie Pécresse, candidate à l'investiture de la droite pour la présidentielle, est revenue sur la participation de Xavier Bertrand au congrès des Républicains. «C'est une très bonne nouvelle», a-t-elle estimé.

«C'est une très bonne nouvelle pour l'ensemble des électeurs de la droite et du centre qui savent que, désormais, il va y avoir une primaire. Une primaire que j'appelais de mes voeux depuis des mois. Ils savent surtout qu'il va y avoir à la fin un ou une seule candidat(e) de la droite et du centre. Ils ont tous retrouvé espoir grâce à cette décision de sagesse. Il ne faut jamais avoir peur de la démocratie», a assuré la présidente de la région Ile-de-France.

Le congrès des Républicains, lors duquel les adhérents du parti devront désigner le candidat de la droite, aura lieu le 4 décembre prochain. Outre Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, l'ancien négociateur européen pour le Brexit Michel Barnier (LR) et le maire LR de La Garenne-Colombes Philippe Juvin sont candidats.

Et pour le moment, dans les sondages, le président de la région Hauts-de-France est le mieux placé. Mais cela n'enlève rien à la détermination de Valérie Pécresse. «Je suis une des adversaires qu'Emmanuel Macron redoute le plus, a-t-elle déclaré face à Laurence Ferrari. Et la preuve c'est qu'il a envoyé cinq ministres contre moi aux régionales, comme dans les Hauts-de-France».

Selon la président de Libres!, cela signifie «qu'il y a deux personnes qu'Emmanuel Macron craint aujourd'hui en France, deux personnes qui peuvent rassembler la droite et le centre très largement, et qui peuvent le ringardiser, lui faire vraiment concurrence sur les politiques, la transformation de la France, les réformes, l'autorité».

Resserer la vis sur l'immigration

Valérie Pécresse est également revenue sur un des thèmes majeurs de son programme : l'immigration. Et pas seulement illégale. «Le problème c'est aussi l'immigration légale, a-t-elle assuré. Le regroupement familial, l'immigration étudiante, l'immigration de travail... Il faut la contrôler et il faut la réduire.»

Selon la candidate, «une immigration incontrôlée, plus une intégration ratée, ça peut disloquer la nation. Alors il faut mettre en place des quotas dans la Constitution, en disant que nous pouvons choisir qui nous accueillons et demander des garanties d'intégration fortes». 

L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a ainsi fait part de son souhait de ne pas accorder de prestations sociales «avant cinq ans de séjour régulier». «On ne vient pas en France pour profiter du système, on vient pour travailler, pour s'intégrer et on doit le montrer», a-t-elle estimé.

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