En direct
A suivre

Rémy Daillet : tout savoir sur son projet complotiste «Opération Azur»

Déjà incarcéré depuis le 16 juin à la prison de Nancy, dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia au printemps dernier, Rémy Daillet a été extrait de sa cellule mardi, et mis en garde à vue dans une autre affaire pour laquelle il est soupçonné «d’association de malfaiteurs terroriste».

Les enquêteurs pensent que le complotiste aurait organisé «des actions violentes et des projets de coup d’État contre la France». Rémy Daillet a été présenté à un juge d’instruction vendredi dernier.

Un gourou 

Les services secrets intérieurs ont observé les fourmillements de l’organisation qu’aurait mise en place Rémy Daillet depuis plusieurs mois, alors qu’il résidait en Malaisie. Baptisée «Opération Azur», cette organisation regrouperait des civils notamment des survivalistes et des sympathisants d’extrême droite mais également des militaires, a révélé Le Parisien ce matin.

Une organisation planifiée

Plusieurs cellules en région étaient censées recruter de nouveaux membres, et se préparer en armement, a confirmé une source proche du dossier à Franceinfo.

Les services de renseignement ont pu identifier des projets d’attaques envers des centres de vaccination. Rémy Daillet n’ayant jamais caché sa position anti-covid durant la période des confinements. Il postait d’ailleurs de nombreuses vidéos anti-vaccin et anti-système, sur sa chaîne YouTube, alors que la crise sanitaire battait son plein.

12 suspects mis en examen

Depuis le moi de mai, ce sont 12 individus qui ont été mis en examen dans cette affaire.

Parmi eux, certains appartiendraient au groupuscule «Honneur et Nation», qui projetait d’attaquer une loge de la Franc-Maçonnerie en Moselle. Le 8 octobre, quatre homme âgés de 43 à 69 ans, dont deux militaires, ont été interpellés.

Une menace sérieuse

L’organisation visait aussi des opérations envers des antennes 5G, en plus des lieux où se retrouvent habituellement des francs-maçons. Mais pour Rémy Daillet et son organisation, le but ultime aurait été de s’emparer de l’Élysée par la force. L’enquête ouverte pour «association de malfaiteurs terroriste» pourrait s’ensuivre de nouvelles poursuites «d’atteinte à la sureté de l’État.»

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités