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Éric Zemmour : «la France telle que nous l'avons connue est en danger de mort»

Invité de Christine Kelly dans Face à l'info sur CNEWS, ce jeudi 4 novembre au soir, le presque candidat à la présidentielle Éric Zemmour est notamment revenu sur l'état de la France, qu'il estime «être en danger de mort».

Lors de cet entretien, le polémiste a appuyé sa vision de l'affaiblissement du pays en stipulant que les Français avaient «conscience» de son analyse et «qu'il n'y a pas d'aveuglement» dans l'Hexagone et «qu'une grande partie de la population» l'avait également réalisé. 

En effet, selon Éric Zemmour, les Français «ont compris» et «attendaient que quelqu'un se lève et parle» pour éviter l'éclatement de la France et qu'elle ne devienne pas ainsi «le Liban en grand».

Toujours pas candidat déclaré à la prochaine échéance présidentielle, l'auteur de «La France n'a pas dit son dernier mot» (Ed. Rubempré) a considéré dans le même temps avoir ajouté «une dose d'incertitude» dans le système politique qui lui fait «payer aujourd'hui très cher». 

Alors que certaines femmes disent «avoir peur pour leurs droits si Eric Zemmour arrive au pouvoir», le principal intéressé a estimé «qu'elles sont victimes de la propagande» contre lui. Au contraire, le polémiste a affirmé être celui «qui protège le mieux les femmes». 

«Pécresse, Bertrand, Barnier, Ce sont les mêmes»

Par ailleurs, alors que la direction des Républicains a annoncé officiellement ce jeudi les noms des candidats qui pourront participer, le 4 décembre prochain, au congrès du parti en vue de la présidentielle, Eric Zemmour a donné son avis sur ceux qu'ils considèrent comme les favoris : Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel Barnier. Pour lui, ces derniers «sont des candidats centristes». 

De ce fait, si les intéressés font campagne pour représenter la droite républicaine en avril 2022 ils sont, selon le polémiste, en réalité «en campagne pour être le Premier ministre d'Emmanuel Macron». 

«Le voile est un signe politique»

Confronté sur le plateau au philosophe Henri Pena-Ruiz, réputé pour ses travaux sur la laïcité en France, Éric Zemmour a enfin considéré que cette notion a «d'abord été une arme politique et de guerre contre l'Eglise».

Selon lui, il est d'ailleurs nécessaire «d'interdire le voile même dans l'espace public». «Le voile est un signe politique, de colonisation de la rue. Nous prendrons les moyens les plus efficaces», a-t-il ajouté. 

De ce fait, s'il était candidat et élu à la présidence de la République, Éric Zemmour a indiqué qu'il s'attaquerait prioritairement à l'«immigration, l'identité, et l'Islam». «Je proposerai, a-t-il dit, un referendum avec toutes les mesures pour, par exemple, supprimer le droit du sol ou encore interdire le regroupement familial».

Retrouvez l'interview complète d'Eric Zemmour ICI 

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