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Cet ambulancier va faire Toulouse-Paris à vélo pour réclamer une revalorisation de sa profession

Thierry Cubury est parti pour un long voyage, à la force des jambes.[Lionel BONAVENTURE / AFP]

Un périple du CHU de Purpan, à Toulouse, jusqu’à Paris et le ministère de la Santé. Thierry Cubury, ambulancier de 56 ans, a décidé d’enfourcher son vélo pour des centaines de kilomètres afin de mettre la lumière sur le combat mené par sa profession, afin d’être reconnue comme personnel soignant

Il démarrera son trajet de plus de 800 kilomètres ce mardi matin, afin de rejoindre son point d’arrivée une semaine après, le 30 novembre, jour où les représentants des ambulanciers défendront leurs revendications au ministère. Il passera par Agen, Bordeaux, Angoulême, Poitiers ou Chartres, logé par des collègues et des syndicalistes. Le tout pour montrer sa détermination.

«Je sais que ça va être dur, que je vais avoir mal aux jambes, mais je veux qu’on prenne nos revendications au sérieux», a-t-il affirmé à France 3 Occitanie. Considérés comme des techniciens de la filière logistique (agents de la fonction publique hospitalière de catégorie C), les ambulanciers veulent être reconnus comme de véritables soignants (catégorie B). Ce qui leur permettrait d’obtenir une revalorisation des salaires et de leur carrière.

«On ne transporte pas des meubles, on transporte des vies humaines»

«En pleine crise (du Covid, ndlr) nous étions considérés comme des soignants», affirme-t-il, en rappelant l’obligation vaccinale à laquelle les ambulanciers ont dû se plier. «Maintenant, on redevient de simples chauffeurs. Ça nous a touchés».

Pour rappel, lors d’une intervention, l’équipage d’un Samu (ou Smur) est le plus souvent constitué d’un médecin, d’un infirmier et d’un ambulancier, qui conduit le véhicule. «On ne transporte pas des meubles, on transporte des vies humaines», rappelle Thierry Cubury.

Pensant que le Ségur de la santé allait permettre de changer leur situation, les ambulanciers estiment faire partie des grands oubliés. Près de 500 d’entre eux sont donc attendus le 30 novembre à Paris. Thierry Cubury espère de son côté que son voyage attirera le regard de l’opinion publique sur leur situation.

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