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Accusé de violences conjugales, Alain Schmitt livre sa version des faits

Accusé de violences conjugales par sa compagne, la championne olympique de judo Margaux Pinot, l'entraîneur Alain Schmitt a livré sa version des faits lors d’une conférence de presse ce jeudi 2 décembre.

L’ancien judoka qui devait partir en Israël pour prendre les rênes de l’équipe féminine de judo a été relaxé mercredi 1er décembre des faits de violences conjugales qui lui étaient reprochés par Margaux Pinot. L'entraîneur réfute les accusations de violences conjugales évoquant une dispute ayant dégénéré.

Après un pot organisé en l’honneur de son départ, Alain Schmitt explique s’être rendu chez Margaux Pinot pour y passer la nuit. Après une discussion tendue autour d’impression de documents nécessaires au voyage de l’entraîneur, la judokate qui rentrait d’un dîner serait allée se coucher. Alain Schmitt explique alors l’avoir rejoint plus tard, une fois couché, «je l’ai entendu soupirer et marmonner plein de choses. Je me suis dit tout de suite, ça c’est les prémices d’une tempête.»

L’ancien judoka se serait alors levé dans l’intention de quitter le domicile de la jeune femme. «Je suis sorti dans le couloir, j’ai commencé à me rhabiller, j’avais fermé la porte et là j’entends quelqu’un courir dans la chambre. (…) qui ouvre la porte en furie et en ouvrant la porte elle me dit ‘qu’est-ce que tu fais ?’ ». Alain Schmitt lui aurait alors expliqué qu’il comptait rentrer chez lui.

«Je me suis senti un peu humilié» confie Alain Schmitt

Continuant à expliquer sa version des faits, Alain Schmitt confie que Margaux Pinot se serait mise à l’insulter : «Elle me dit ‘t’es vraiment qu’un pauvre lâche, tu m’abandonnes, t’es une merde’ des trucs comme ça.» L’ancien judoka avoue alors avoir répondu aux insultes, il lui aurait alors dit «sache que je considère que tu es une personne autodestructrice pour toi-même et destructrice pour les autres.»

Après un nouvel échange tendu, Alain Schmitt confesse «s’être senti mal, s’être senti un peu humilié, parce que ce sont des mots durs.» En réponse, Alain Schmitt aurait décidé de piquer l’égo de la championne olympique lui assenant : «Tu sais, je vais en Israël et ce que je souhaite c’est de trouver une moins de 70kg là-bas et j’espère qu’elle sera forte parce que je mettrai un point d’honneur à ce qu’elle te batte.»

Les choses auraient alors dégénéré : «Là elle a commencé à crier, elle a jeté ses draps, elle s’est jetée sur moi et elle m’a agrippé par le col. J’ai reculé, reculé et elle m’a projeté dans la porte et je me suis cogné à la tête. J’étais un peu sonné. Je me relève et là c’est parti dans tous les sens.»

Une dispute qui part dans «tous les sens»

Alain Schmitt commence alors a détaillé sa version de l’altercation physique qui a opposé les deux athlètes : «On a cogné dans les murs, dans un radiateur, ensuite, on a cogné une porte, elle m’a fait tomber sur elle. Ensuite, on s’est relevé, on s’est pris un autre mur à nouveau et ensuite dans le couloir on est retombé au sol, on était à genoux.»

L’entraîneur poursuit alors le récit expliquant que Margaux Pinot l’aurait étranglé en lui disant : «Alain, Alain, attend, je fais tout ça parce que je t’aime de trop.» Alain Schmitt se serait alors cogné contre un radiateur en se dégageant. Il se serait alors levé pour partir, «Elle saute devant moi, la porte s’ouvre et elle glisse avec les pieds par terre, et elle a la tête dans la porte. (…) Elle sort dehors et elle se met à hurler ‘au secours, au secours’, c’était un peu terrifiant, je ne savais pas quoi faire.»

Alain Schmitt serait resté seul un moment avant de décider de quitter l’immeuble «je ne savais pas quoi faire. Je suis descendu prendre mon VTC et au même moment la police est arrivée.»

La judokate Margaux Pinot livrera elle aussi sa version des faits ce jeudi soir à 18 heures. Bien qu’il ait été relaxé pour faute de preuves suffisantes, la fédération israélienne de judo a annoncé «avoir suspendu tout contact» avec Alain Schmitt.

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