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Eric Ciotti : Tout savoir sur le député, arrivé second à la primaire LR

Eric Ciotti est député LR des Alpes-Maritimes depuis 14 ans. [Julien de Rosa / AFP]

Le député des Alpes-Martimes Eric Ciotti était LA grande surprise du premier tour du congrès des Républicains. Lors du second tour samedi 4 décembre, il est arrivé deuxième derrière la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, avec 39 % des voix.

Homme de l'ombre 

Personne n'avait prédit le succès d'Eric Ciotti au premier tour du congrès LR. Ce député des Alpes-Maritimes depuis quatorze ans est plus habitué à soutenir les ténors de la droite qu'à en faire véritablement partie. Il a ainsi commencé sa carrière politique dans l'ombre de Christian Estrosi, en étant son assistant parlementaire, puis son premier adjoint à la mairie de Nice en 2008.

Eric Ciotti accorde ensuite son soutien à l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy. Durant son mandat, il ne cesse de le défendre sur les plateaux de télévision. Mais lorsque Nicolas Sarkozy échoue à la primaire de la droite, en 2017, Eric Ciotti se rallie à François Fillon. Et peu importe les affaires judiciaires qui ternissent ce dernier, Eric Ciotti lui reste fidèle jusqu'au bout. Une loyauté indéfectible dont il se vante encore aujourd'hui. 

Partisan de la droite dure 

Jamais ministre, ni secrétaire d'Etat, Eric Ciotti est à l'origine d'une loi votée en 2010 consistant à suspendre les allocations familiales lorsqu'un enfant est trop souvent absent à l'école. 

Au fil des années, ce père de trois filles devient un cadre influent du parti Les Républicains. Il effectue des apparitions régulières dans les médias, où il en profite pour mettre en avant ses positions très tranchées. Le questeur de l'Assemblée nationale a en effet deux thèmes de prédilection : l'immigration et la sécurité. Il considère que «la France est sur la pente du déclin» et qu'il «faut un redressement». 

Trop à droite ? 

Eric Ciotti déborde d'idées «pour que la France reste la France» (son slogan de campagne). Il est notamment en faveur de la suppression des droits de succession, d'un impôt sur le revenu à taux unique, d'un «arrêt» de l'immigration de masse et du retour au droit du sang. 

Mais ces positions ne font pas l'unanimité au sein de la droite. Eric Ciotti inquiète, en particulier lorsqu'il déclare préférer voter pour Eric Zemmour plutôt que pour Emmanuel Macron. Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier, avait ainsi promis de quitter Les Républicains si Eric Ciotti gagnait la primaire. 

Même son de cloche chez les autres candidats LR : les éliminés de ce premier tour -  Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin - ont tous appelé à voter pour Valérie Pécresse.

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