Valérie Pécresse, arrivée deuxième avec 25% des voix de l'investiture LR pour la présidentielle 2022 était l'invitée de Laurence Ferrari dans Punchline.
«Pour battre Emmanuel Macron, il faut une capacité à rassembler toutes les sensibilités. J'ai cette capacité à rassembler autour de moi toutes les sensibilités», affirme-t-elle, ajoutant que c'est pour cette raison qu'elle «peut battre Emmanuel Macron».
«Je suis une femme qui gagne et une femme qui fait», a-t-elle affirmé, en prenant exemple sur Angela Markel, ancienne chancelière allemande. Elle a pointé du doigt une France qui n’est pas respectée avec le quinquennat d’Emmanuel Macron.
«Il faudra faire les réformes qu’Emmanuel Macron n’a pas su faire», a-t-elle estimé, parlant des efforts à venir, face à la dette du pays qui s’accumule. «Emmanuel Macron est un président zigzag, on le voit sur le nucléaire. C’est un président caméléon, or il faut quelqu’un qui soit capable de tracer un sillon droit».
Faire revenir Les Républicains les plus à droite
Valérie Pécresse estime être capable de faire revenir vers Les Républicains «les électeurs qui sont tentés de voter plus à droite». «Je veux que l’on ait à nouveau la peur du gendarme et la peur de la justice», a-t-elle dit.
Interrogée sur la récente déclaration de candidature d’Eric Zemmour, elle s’est opposée à lui : «je pense qu’on n’est pas condamné au grand remplacement ou au grand déclassement», en dénonçant également la falsification de l’Histoire. Elle a cependant rappelé l’importance d’une loi pour stopper l’immigration incontrôlée, en renvoyant les clandestins via des charters.
Reconnaissant qu'Eric Ciotti est une composante de la droite, elle a aussi voulu se démarquer de son adversaire pour le second tour de la primaire, expliquant qu’il «veut créer un Guantanamo à la française pour enfermer les terroristes sans les juger. Moi je veux créer un délit pour les emmener devant le juge et les enfermer ensuite».
A propos de l’Education nationale, elle a indiqué son intention de créer une réserve nationale d’enseignants, comme c’est le cas avec la gendarmerie, pour subvenir aux besoins en effectif.
