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Violences lors du meeting d'Eric Zemmour : l'agresseur mis en examen

Une violente bagarre a éclaté à l'arrière de la salle durant le meeting. [Colin BERTIER, Aurelia MOUSSLY, Laura DIAB / AFP]

L'individu suspecté de «violences avec préméditation» sur Eric Zemmour lors de son meeting dimanche à Villepinte, a été mis en examen du chef de violences volontaires avec ITT supérieure à 8 jours.

Il a été placé sous contrôle judicaire avec interdiction de quitter le territoire, de détenir ou porter une arme, et d entrer en contact avec la victime.

Selon les informations de CNEWS, il avait déclaré en audition qu'il était l'un des soutiens de l'homme politique et qu'il voulait lui serrer la main. L'individu aurait indiqué qu'il était monté sur une chaise pour y parvenir mais qu'il avait chuté.

Les 6 autres gardes à vue qui avaient été prolongées, ont elles aussi été levées.

Selon le procureur de la République de Bobigny, 58 personnes avaient été placées en garde à vue après des interpellations «en marge et avant le meeting» d'Eric Zemmour «pour des infractions de participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou dégradations, d'outrages et/ou de rebellions».

Une enquête en cours

D'abord suspectés d'avoir commis des violences, 5 militants de SOS-Racisme ont par ailleurs été libérés de leur garde à vue. «Il a été offert aux intéréssés la possibilité, s'ils le souhaitaient, de déposer plainte pour des violences qu'ils auraient subies», précise le procureur.

Portant des T-shirt qui formaient le message «non au racisme», des militants de SOS-Racisme ont été violemment pris à partie par des participants du meeting.

La procureur précise que la surêté territoriale de Seine-Saint-Denis est «saisie d'une enquête de flagrance sur l'ensemble des faits de violences commises au cours du meeting» afin «d'en identifier les auteurs, notamment à partir de l'analyse précise des images de vidéo protection».

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