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«Ripoliner la façade», «ça tombe comme à Gravelotte», «poudre de perlimpinpin»... : les expressions étonnantes d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron distille lors de ses discours, interviews ou débats télévisés quelques expressions un brin surannées. [Capture CNEWS ]

Depuis 2017, Emmanuel Macron est resté fidèle à sa réputation et distille lors de ses discours, interviews ou débats télévisés quelques expressions un brin surannées.

Des saillies qui interpellent et amusent les internautes à chaque fois, et sont souvent détournées sur les réseaux sociaux. 

«Ripoliner la façade» 

Cette expression un peu désuète a été prononcée lors du débat de l'entre-deux-tours de 2022. Elle renvoie à une célèbre marque de peinture, largement utilisée pendant des décennies. Lors du débat, Emmanuel Macron, a dit : «L’Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade», pour indiquer que l'on ne pouvait pas décider seul de lancer des règles en vigueur à Bruxelles. 

«C'est pas Gérard Majax»

Une autre phrase prononcée le mercredi 20 avril 2022 : «C'est pas Gérard Majax ce soir, Madame Le Pen. On parle de vies derrière». Par cette référence à un célèbre prestidigitateur français très connu dans les années 1970 à 1990, Emmanuel Macron a voulu expliquer qu'en matière d'économie, on ne pouvait pas faire de tours de magie. 

«ça tombe comme à Gravelotte»

Expression qui rappelle la guerre franco-prussienne, et la pluie d'obus qui s'abattaient sur les sols de Lorraine, aux alentours de Nancy, «ça tombe comme à Gravelotte» a été employé à différentes reprises par le président Emmanuel Macron. 

«In petto»

Le président de la République continue toujours de surprendre les Français. A l'occasion de ce 14 juillet et de son entretien télévisé diffusé sur TF1 et France2, Emmanuel Macron s'est fendu d'une expression peu usitée : «in petto».

Elle a laissé perplexe une fois encore de nombreux internautes. Et certains ont même ressorti leur «Gaffiot» (dictionnaire de latin) afin de trouver la définition de ce mot, qui signifie «en son for intérieur».

«J'ai passé l'hémistiche»

Au cours de ce même entretien du 14 juillet, une autre expression a été épinglée par les Français : «j'ai passé l'hémistiche». L'occasion pour un grand nombre d'internautes de replonger dans leurs cours de français, pour comprendre que le président a en fait passé la moitié de son mandat. 

Et ce n’est pas la première fois qu'il utilise ce mot. En septembre dernier, il avait employé le mot «hémistiche» après avoir appelé les «ministres et parlementaires de la majorité à n’avoir ni «arrogance» ni excès de «prudence qui conduirait à l’immobilisme», comme l'explique le Figaro.

«Poudre de Perlimpinpin»

Le 3 mai 2017, Alors qu'Emmanuel Macron était encore candidat à la présidentielle, il avait placé lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours l'expression  «poudre de perlimpinpin». Une phrase utilisée à l'encontre de sa rivale Marine Le Pen. «Ce que vous proposez comme d'habitude, c'est de la poudre de perlimpinpin», avait-il ainsi lancé.

Et de compléter : «Vous avez été contre toutes les réformes portées par l'Union européenne pour lutter contre le terrorisme.»

«Faire des sauts de cabri»

Dans ce même débat télévisé, et toujours sur la question du terrorisme, Emmanuel Macron s'était défendu de faire du «saut de cabri», en expliquant qu'il ne faisait pas les choses avec légèreté, sans approfondir.  

«J'ai un projet sérieux, qui n'est pas du saut de cabri. Madame Le Pen lutte contre le terrorisme sur les plateaux, quand le contribuable la paye pour aller au Parlement européen, elle n'y va pas pour voter les réformes contre le terrorisme.»

«Pique-boeuf»

C'est dans une interview à La Provence qu' Emmanuel Macron avait déclaré à propos de Marine Le Pen : «Elle est avec le système comme le pique-bœuf sur l’hippopotame : elle mange sur son dos, prospère de son inefficacité. Le jour où se met en place une organisation politique efficace, elle s’éteint.»

A savoir que le pique-boeuf est un oiseau vivant en Afrique et qui se nourrit principalement des parasites vivant sur la peau des boeufs.

«Galimatias»

Toujours lors du débat de l'entre-deux tours de la présidentielle, Emmanuel Macron avait reproché à sa rivale de ne pas répondre à une question posée sur la politique internationale : «Vous répondez sur Monsieur Trump et Monsieur Poutine ? Là, c’est vraiment un galimatias.».

Ce qu'il lui reprochait ici, c'était un discours confus, voire inintelligible.

«Captatio benevolentiae»

Lors de son interview face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Macron - cette fois-ci président - avait fait remarquer que la question posée par les journalistes portant sur l'hôpital public comportait un «captatio benevolentiae très précise». 

Une expression rarement usitée à la télévision, qui décrit une technique oratoire (celle de son intervieweur, ici) visant à s'attirer l'attention bienveillante de son auditoire.

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