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Faudra-t-il bientôt un pass sanitaire pour aller travailler ?

Le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué, ce samedi 18 décembre, que la mise en place du pass sanitaire pour aller travailler était «à l’étude». Une sortie qui fait déjà beaucoup de bruit…

Avec l’arrivée du variant Omicron en France, le ministre, dans deux interviews l'une à France Inter et l'autre sur Brut, a jugé «légitime» la question du pass sanitaire pour aller travailler, expliquant au passage que ce nouveau variant, très contagieux, en est la cause principale. Nul doute que le timing de cette sortie soit accueillie par des sifflets et des manifestations chez les réfractaires. En effet, le premier ministre Jean Castex a dit souhaiter transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, dès janvier 2022.

Un sujet à l'étude en janvier

Olivier Véran a justifié cette idée en ces termes : «On ne peut pas empêcher les gens de travailler s’ils ne sont pas vaccinés, mais on peut exiger d’eux qu’ils fassent un test. Cela fait partie des questions qui doivent être posées». Il s’agirait, en résumé, de demander à chaque salarié la preuve de son vaccin ou d’un test négatif afin qu’il puisse se rendre au travail. Il est à noté que déjà certaines l'entreprises l'exigent, notamment pour les lieux concernés par l'accueil du public.

Le ministre a pris comme exemple l’Allemagne et son «pass 2G et le pass 3G» (l’équivalent de notre pass sanitaire) et a dit souhaiter qu’il y ait plus de contrôles de ces pass. Il voudrait également proposer d’associer ces contrôles à des contrôles d’identité, afin de lutter contre les fraudes. La question du pass sanitaire pour aller travailler sera étudié lors du débat parlementaire en janvier.

Toujours en plein débats sur le pass sanitaire et le pass vaccinal, la France n’est pourtant pas le pays le plus mal loti. En effet, les États-Unis sont allés encore plus loin, où Joe Biden envisage de rendre la vaccination obligatoire dans les entreprises de plus de 100 salariés. 

Et certains groupes prennent les devant outre-Atlantique. Les employés de Google, par exemple, sont obligés de se faire vacciner sous peine d’un «congé administratif rémunéré» d’une durée de trente jours si aucune preuve de vaccin n’est montrée. Si le salarié ne présente aucun certificat, il est mis en «congé administratif non rémunéré» pendant une durée maximale de six mois. Au-delà de ce délai, le salarié est licencié.

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