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Vœux à la presse : Éric Zemmour qualifie Emmanuel Macron «d’illustre emmerdeur»

Lors de ses vœux à la presse, le candidat Eric Zemmour a égratigné ce lundi 10 janvier le président Emmanuel Macron, le qualifiant «d’illustre emmerdeur», en référence aux récentes déclarations du chef de l’Etat.

Imaginant ses vœux de l’année prochaine en cas de victoire à l’élection présidentielle, Eric Zemmour a assuré qu’il serait en rupture avec «son prédécesseur». «Dans un an jour pour jour, je vous inviterai à l’Élysée, et nos relations ne seront plus les mêmes. Vous vous adresserez à moi avec respect, admiration, sollicitude, et même un brin d’hypocrisie, comme vous le faites toujours avec le président de la République», a déclaré le candidat du parti Reconquête! devant la centaine de journalistes présents, en compagnie de Guillaume Peltier et Philippe de Villiers. 

«Je vous répondrai avec une sympathie qui rompra de manière éclatante avec le style de mon prédécesseur, cet illustre emmerdeur, selon le portrait qu’il dessine de lui-même et qui, reconnaissons-le, est une saisissante ressemblance», a-t-il poursuivi, adressant ainsi une première pique à Emmanuel Macron, et promettant de ne pas être aussi «jupitérien» que lui.

Mais plus qu’un discours critique à l’égard du Président, Eric Zemmour s’est lancé dans une véritable diatribe à l’égard des médias. Évoquant les «questions creuses», mais aussi les «œillères idéologiques», le «politiquement correct», et la «culture woke», qui seraient, selon le candidat, l’apanage des journalistes d'aujourd’hui, Eric Zemmour déclaré aux journalistes qu’ils étaient «les hommes et les femmes les plus mal aimés de France.»

Il reconnaît toutefois avoir fait partie de la profession, bien qu’il soit davantage qualifié d’ancien polémiste ou éditorialiste, et a par conséquent affirmé que «de tous les candidats», il était celui qui connaissait le mieux les journalistes, ne pouvant ainsi les prendre «de haut».

Condamnant tantôt le service public, tantôt le «progressisme» des médias, se réjouissant que la presse n’ait plus «le monopole de l’interprétation de l’actualité et du monde» grâce aux réseaux sociaux (reconnaissant tout de même qu’on y trouve «à boire et à manger»), Eric Zemmour a tout de même fini par leur souhaiter une bonne année 2022, en espérant qu’elle soit l’année de «la renaissance du journalisme français». 

Le candidat de Reconquête! a ensuite détaillé un certain nombre de ses propositions sur le thème de l’école. 

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