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«Emmerder les non-vaccinés» : un maire décroche le portrait d’Emmanuel Macron et le restitue à la préfecture

Un acte symbolique fort pour marquer son opposition à Emmanuel Macron. Déçu par les propos du chef de l'Etat au sujet des non-vaccinés, le maire de Lavaurette (Tarn-et-Garonne), Nils Passedat, a pris la décision de décrocher le portrait du président de la République de sa mairie pour le rendre à la préfète de l’Ariège vendredi 7 janvier.

En réponse à l’attaque frontale lancée par le président de la République à l’encontre des non-vaccinés, Nils Passedat et deux de ses adjoints ont ainsi signé un courrier à la préfète de l’Ariège, Chantal Mauchet, afin de restituer le portrait d’Emmanuel Macron présent jusqu'alors dans l’édifice municipal.

«De nombreux administrés et moi-même s’interrogent sur ce nouveau tournant assumé d’une politique qui ne se veut plus sanitaire mais discriminatoire et des moyens que votre conscience républicaine acceptera de mettre en œuvre pour appliquer cette nouvelle stratégie», a expliqué l'édile dans son écrit, relayé par La Dépêche du Midi.

La déclaration des droits de l’homme à la place

A la place du portrait du président, le maire a opté pour la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen établie en 1789.

«Depuis l’élection du ci-devant Macron, notre conseil municipal s’est toujours réuni sous le regard de celui qui incarne le chef de l’Etat. Mais aujourd’hui que des citoyens ont été insultés par celui-là même qui a le devoir de les servir, nous avons décidé de vous retourner son portrait que vous pourrez avantageusement recycler dans les latrines de la République, pour reprendre son registre. Ce portrait sera remplacé par la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui, dans son article premier, affirme que tous les citoyens naissent et demeurent libres et égaux en droit», a encore expliqué l’élu dans sa lettre.

Pour rappel, la présence du portrait du président de la République dans les mairies n’est pas une obligation légale mais plutôt une tradition remontant au XIXe siècle.

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