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Sondages de l'Elysée : Claude Guéant condamné à 8 mois de prison ferme

L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant arrive au tribunal, le 18 octobre 2021 [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives] Claude Guéant, incarcéré à la prison de la Santé dans un autre dossier, n'était pas présent lors du jugement. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives]

L'épilogue de dix ans de procédure. Le tribunal judiciaire de Paris a rendu, ce vendredi 21 janvier en début d'après-midi, son jugement dans l'affaire dite des sondages de l'Elysée. L'ex-ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, a notamment été condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt différé.

Celui qui fut également secrétaire général de la présidence sous Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de déli de favoritisme.

Dans ce dossier figuraient également plusieurs anciens conseillers et collaborateurs de l'ex-président Nicolas Sarkozy (2007 / 2012).

Patrick Buisson, alors proche conseiller du chef de l'Etat, a, lui, été condamné à deux ans de prison avec sursis, ainsi que 150.000 euros d'amende et l'ex-sondeur Pierre Giacometti à six mois avec sursis et 70.000 euros d'amende.

A l'époque directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon a été sanctionnée de six mois avec sursis. En revanche, l'ancien chargé de l'opinion Julien Vaulpré a été relaxé.

A l'audience, le procureur avait requis la peine la plus lourde à l'encontre de Patrick Buisson, considéré comme le principal bénéficiaire du système : deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme, et 100.000 euros d'amende. Le jugement a donc été plus sévère.

Claude Guéant fait appel

La présence de Claude Guéant , 77 ans, incarcéré à la prison de la Santé depuis plus d'un mois du fait d'une précédente condamnation, restait hier incertaine. Il n'était effectivement pas présent ce jour à l'ennoncé du jugement et s'est fait représenter par son avocat. Son conseil a fait savoir que Claude Guéant faisait appel de sa peine.

Du fait de son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy avait été brièvement entendu comme témoin dans cette affaire, mais n'avait pas souhaité répondre aux questions du tribunal, au nom de la «séparation des pouvoirs».

L'enquête avait été déclenchée en février 2010 par une plainte de l'association Anticor déposée pour favoritisme.

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