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Prix du carburant : Jean Castex demande une hausse de 10% du barème d’indemnisation kilométrique

Face à la flambée des prix du carburant, Jean Castex a annoncé une révision du barème d’indemnisation kilométrique.

Ainsi, le Premier ministre a annoncé avoir demandé au ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, d'augmenter de 10% ce barème d'indemnisation kilométrique afin de réduire l'impact de l'envolée des prix sur le pouvoir d'achat des Français. 

Cette mesure doit entrer en vigueur dès cette semaine et son «effet sera rapide et direct, dès la déclaration des revenus de 2021 ou des bénéfices de l’année dernière», précise Jean Castex. 

Cette indemnité kilométrique permet, aux personnes ayant des frais de transports importants dans le cadre de leur activité, de déduire une somme déterminée par le barème de leur impôt sur le revenu ou de leur bénéfice imposable. 

La hausse du barème bénéficiera à 2,5 millions de foyers

Selon le chef du gouvernement, «cette revalorisation a vocation également à servir de référence, et donc potentiellement à se répercuter, sur les indemnités kilométriques directement versées par les employeurs à leurs salariés qui utilisent leur véhicule personnel».

Sur CNEWS, Pierre Chasseray, directeur général de 40 millions d'automobilistes, a réagi à cette déclaration qu'il juge très insuffisante. «Je suis désolé mais je n'ai rien compris à cette annonce, absolument rien», explique-t-il avant d'ajouter, «en fait, cette mesure ce n'est rien. On prend une toute petite minorité de Français concernés et on ne répond pas aux 38 millions d'autres automobilistes, qui continuent de faire le plein, à avoir les genoux qui claquent et qui se sentent braqués tous les matins à la station-service. Il va falloir réagir.»

Depuis quelques jours, le gouvernement est mis sous pression pour trouver une solution face à la hausse des prix du carburant. Cette décision de réhausser le barème s'ajoute à la mesure d'aide face à l'inflation qui prévoit le versement de 100 euros à 38 millions de Français. 

Si l'abaissement de la TVA sur les carburants à 5,5% était souhaité par beaucoup, cette possibilité a été écarté par le gouvernement. Ce «n'est pas la solution» car cette mesure «n'est pas ciblée sur ceux qui en ont le plus besoin», et elle «coûte des milliards avec le risque qu'elle soit immédiatement effacée si le cours du baril grimpe encore», a plaidé Jean Castex.

 

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