En direct
A suivre

Eric Zemmour : Bruno Mégret lui apporte son soutien «pour une victoire de la vraie droite»

«Je soutiens Eric Zemmour» pour «une victoire de la vraie droite», a déclaré l'ex-bras droit de Jean-Marie Le Pen. [JOËL SAGET / AFP]

Un soutien de plus. Dans un entretien accordé à L'Express et mis en ligne ce samedi 29 janvier, Bruno Mégret ancien numéro 2 du Front national dans les années 1990, apporte son soutien à Eric Zemmour.

Le propos est clair, le ralliement limpide. «Je soutiens Eric Zemmour» pour «une victoire de la vraie droite», dit ainsi sans ambages l'ex-bras droit de Jean-Marie Le Pen à l'hebdomadaire.

Officiellement retiré de la vie politique depuis 2008, dix ans après avoir fondé le Mouvement national républicain (MNR) issu de la scission de 1998 avec le Front national, Bruno Mégret estime aujourd'hui que la stratégie de normalisation de Marine Le Pen n'est pas la bonne pour faire gagner ce qu'il nomme «la vraie droite».

Pour lui, «la droite est dans une dynamique de victoire». Elle a, dit-il, «remporté une victoire idéologique sur la gauche, dont les thèmes traditionnels sont en plein déclin».

«Les idées de droite contre l'immigration, l'insécurité ou le mondialisme, autrefois diabolisées, sont maintenant au premier plan des préoccupations des Français», salue-t-il encore.

Marine Le Pen veut, elle, une clarification

Et pour porter ces idées au sommet, cela doit donc passer, selon lui, par une victoire d'Eric Zemmour plutôt que sur un éventuel sacre de Marine Le Pen.

La veille, l'homme fort de «Reconquête!» avait de son côté estimé être «dans une bonne semaine» après les différentes déclarations de Marion Maréchal à son encontre, l'estimant plus à même de porter la victoire de la droite dure que sa tante Marine Le Pen.

Sa nièce soufflant le chaud et le froid, et après les ralliements successifs de Damien Rieu, Jérôme Rivière et dernièrement Gilbert Collard, Marine Le Pen, a, depuis Madrid où elle est en déplacement ce samedi, haussé le ton et demandé une clarification des intentions dans ses rangs : «On peut changer de camp, mais il faut le faire maintenant», a-t-elle ainsi lancé à ceux qui sont tentés de rejoindre son concurrent.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités