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Gérald Darmanin : «Il n’y a pas un Français qui pense qu’Emmanuel Macron n’a pas été un bon président»

Pour le ministre de l Intérieur, Emmanuel Macron a su gérer la crise des gilets jaunes ainsi que l épidémie de Covid-19. [FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

Invité de l’émission «Questions Politiques» ce dimanche sur Franceinfo, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a défendu le bilan d’Emmanuel Macron, considérant «qu’il n’y a pas un Français qui pense qu’il n’a pas été un bon président de la République».

Le patron de la place Beauvau a estimé que le chef de l’État avait particulièrement bien résisté aux crises que son gouvernement a traversé, évoquant les gilets jaunes et la pandémie de Covid-19.

«Je pense que le président est celui qui a permis à la France de traverser ces crises», a-t-il assuré. Une déclaration qui ne ferait pas l’unanimité. Du moins sur certains sujets.

En effet, selon le baromètre Odoxa pour Le Figaro, 62% des Français jugent que le mandat d’Emmanuel Macron a été mauvais sur la sécurité.

Marine Le Pen jugée «dangereuse»

S’il a considéré qu’Emmanuel Macron avait dans l’ensemble plutôt bien mené ses dossiers lors de son quinquennat, Gérald Darmanin s’est en revanche inquiété de l’omniprésence de Marine Le Pen dans les débats qui traversent la société.

«Sur le marché de Tourcoing, on parle d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. On ne parle plus de la gauche socialiste, on ne parle pas de Zemmour», a-t-il indiqué.

Selon lui, la candidate du Rassemblement national à la prochaine présidentielle serait «la plus dangereuse» et potentiellement la plus proche de battre le président sortant au second tour. 

La droite «concrète et pragmatique» du côté d’Emmanuel Macron

Alors que certains candidats prônent pour union de la droite, Gérald Darmanin soutient la théorie qu’Emmanuel Macron «qu’aujourd’hui, la droite gaulliste, libérale, européenne, concrète et pragmatique soutient naturellement le président de la République».

Selon le dernier sondage OpinionWay pour CNEWS, Emmanuel Macron, qui n’a toujours pas annoncé sa candidature, serait crédité de 24% des intentions de vote. Il devancerait Marine Le Pen (18%) et Valérie Pécresse (17%).

S’il n’est toujours pas officiellement dans la course à sa réélection, le chef de l’Etat a en tout cas d’ores et déjà obtenu les 500 parrainages nécessaires, avant tous les autres candidats.

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