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Sécurité : quelles sont les propositions d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?

Thème prépondérant dans la campagne, la sécurité fait partie des sujets les plus importants pour les Français. Les deux candidats qualifiés au second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ont déployé de nombreuses idées pour l’améliorer. Les voici.

Emmanuel Macron

Comme sur beaucoup de sujets, Emmanuel Macron a préféré vanter son action pour la sécurité des Français lors du quinquennat, sous-entendant qu’il la poursuivrait, plutôt que de dévoiler de nouvelles mesures (on peut toutefois noter la création de 200 brigades de gendarmerie en milieu rural). Les équipes du candidat sortant vantent ainsi la création de 62 quartiers de «reconquête républicaine», où une police de sécurité du quotidien intervient. Elles défendent aussi l’extension des amendes, pour les consommateurs de cannabis et les harceleurs de rue.

La lutte contre les violences conjugales est un axe fort du projet d’Emmanuel Macron, avec des hébergements d’urgence, la formation de policiers et gendarmes, les bracelets anti-rapprochement ou les téléphones grave danger.

Concernant la drogue, en plus des amendes, le ciblage des points de deal et la création d’un nouvel office anti-stupéfiant (OFAST) sont mis en avant.

Marine Le Pen

Marine Le Pen présente dans son programme la volonté de supprimer les possibilités de réduction et d’aménagements de peine automatiques en cas de condamnation pour violences et de les limiter pour les autres faits. Pour la délinquance «quotidienne», seules deux types de peines existeront : la prison (même pour une ou deux semaines) et l’amende. Les rappels à la loi ou les travaux d’intérêt généraux seront supprimés. Les peines minimales pour les crimes et les délits seront rétablies et la perpétuité réelle mise en place.

Face aux casseurs, la candidate RN souhaite sanctionner pénalement et d’une obligation d’indemnisation tous les individus participant aux violences, sans avoir à préciser les détails des actes de chacun.

Une présomption de légitime défense sera accordée aux forces de l’ordre. A chaque attaque contre un agent, sa hiérarchie devra déposer plainte à sa place. Une peine minimale sera appliquée. Les juges devront prononcer des peines réelles, c’est pourquoi 85.000 places de prison seront utilisables d’ici à 2028.

Une loi de programmation pour la justice augmentera son budget et créera 7.000 postes de policiers et gendarmes, 3.000 d’administratifs et fera grimper le nombre de magistrats à 20.000, pour accélérer les procédures. Toutes les communes de plus de 10.000 habitants auront une police municipale.

Concernant la sécurité des femmes, les harceleurs de rue seront inscrits au fichier des criminels et délinquants sexuels. Les étrangers condamnés seront renvoyés et les mineurs isolés seront présumés majeurs s’ils ne se soumettent pas à des tests (et donc traités comme tel).

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