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Francois de Rugy : l'ancien ministre et président de l'Assemblée nationale arrête la politique

Même s'il quitte la vie politique, François de Rugy continue de soutenir Emmanuel Macron.[Ludovic Marin / AFP]

Dans un entretien accordé à la revue Fondamental, François de Rugy, ancien président de l'Assemblée nationale et ministre de la Transition écologique, a annoncé ce vendredi 25 mars quitter la vie politique.

Un départ qui sonne la fin de vingt ans de carrière politique, rythmée par des mandats successifs divers : «Il est sain dans une démocratie que les fonctions soient limitées dans le temps», a justifié le député LREM de Loire-Atlantique dans le magazine.

François de Rugy entend désormais «s'investir dans la vie citoyenne à travers une association ou un think tank. J’aime toujours la politique et je n’en suis pas dégoûté, même si j’ai payé cher et injustement mon engagement et l’exercice des responsabilités.»

Des propos qui font allusion à sa démission de son poste de ministre de la Transition écologique en juillet 2019. Pour rappel, des révélations du journal Mediapart concernant son train de vie supposé fastueux (homards et champagne) avaient poussé le ministre à quitter ses fonctions. Si cette affaire notamment n'explique pas son choix, selon François de Rugy, «cela soulève des questions sur l’évolution de la démocratie. A force de s’en prendre aux élus, de les attaquer dès qu’ils sont désignés par le vote, on perd de vue leur utilité essentielle et le sens de la démocratie représentative. On démolit, on salit, on disqualifie plutôt que de contre argumenter», regrette-t-il.

Soutien à Emmanuel Macron

L'ancien ministre se dit «toujours d'accord avec l'orientation» de l'action d'Emmanuel Macron. Pour lui, ce qu’il retient de son expérience au gouvernement est qu’«il ne faut surtout pas se contenter de symboles, car la politique des symboles, c’est la mort de l’écologie et sur le temps long, la déception est assurée.»

Ex-EELV, il critique au passage les Verts. Pour lui, les Verts ne croient pas «à la possibilité d'insérer l’écologie dans le progressisme et faire confiance à la science.»

François de Rugy estime également qu’ils sont «sur la défensive dès qu’on parle d’innovations technologiques pour résoudre les défis écologiques.» 

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