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Présidentielle 2022 : Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon… Ces candidats pour qui ce devrait être la dernière campagne

Certains candidats ont d'ores et déjà annoncé que cette élection présidentielle serait leur dernière. [JOEL SAGET / AFP]

Si certains candidats découvrent l’exercice de l’élection présidentielle, d’autres en sont à leur seconde, voire troisième participation. En cas de défaite le 10 ou le 24 avril, dates du premier et du second tour, cela pourrait bien être leur dernière course à l’Elysée. Certains l’ont d’ailleurs d’ores et déjà annoncé.

Jean-Luc Mélenchon

Le chef de file de la France insoumise a été clair : cette troisième élection présidentielle sera sa dernière. «Il est évident que c’est ma dernière candidature», avait-il déclaré très tôt au Dauphiné Libéré, le 26 août 2021.

S’il est élu à la tête de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon souhaiterait mettre en place la 6e République et entamer la refonte des institutions politiques. Cela passerait par l’instauration d’une Assemblée constituante qui rédigerait la nouvelle constitution.

L’idée finale serait de donner plus de pouvoir au peuple et moins au président de la République, qui fixerait les grands axes du pays mais ne serait plus qu’un justiciable ordinaire.

En revanche, si Jean-Luc Mélenchon ne parvient pas à atteindre l’Elysée, plusieurs noms seraient cités pour prendre le flambeau du tribun insoumis. Parmi eux, celui de l’ancien journaliste François Ruffin, dont l’étiquette d’Insoumis ou d’électron libre reste à définir. D’autres nouveaux députés révélés à l’issue des législatives de 2017 seraient en tête de liste. C’est le cas de l’élu du Nord Adrien Quatennens, ou de Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis. 

Marine Le Pen

La candidate du Rassemblement national participe à sa troisième élection présidentielle. Après avoir terminé en troisième position en 2012 et seconde en 2017, Marine Le Pen pourrait participer à sa dernière course à l’Elysée en 2022, si elle ne parvient pas à l’emporter.

En effet, lors d’un entretien accordé au JDD le 26 mars dernier, elle avait esquissé l’hypothèse d’une dernière candidature en cas d’échec. Une défaite qui ne signifierait pas une retraite pour autant. «Quoi qu’il advienne, je ne sais pas encore sous quelle forme, mais je continuerai à faire de la politique», avait-elle déclaré.

Marine Le Pen pourrait néanmoins se représenter en 2027. C’est ce qu’elle a annoncé à Cyril Hanouna dans «Face à Baba» le 16 mars dernier. Il s’agirait alors d’une candidature pour sa «réélection», si elle venait à gagner le 24 avril prochain.

Philippe Poutou

Initialement, Philippe Poutou ne devait déjà pas participer à cette élection de 2022. En effet, le candidat anticapitaliste avait déclaré à Franceinfo en 2017 qu’il serait «à la retraite» pour cette nouvelle échéance.

Le successeur d’Olivier Besancenot au NPA avait estimé «qu’il n’y avait aucune raison que ce soit toujours le ou la même».

Interrogé par le youtubeur HugoDécrypte, Philippe Poutou a réaffirmé qu'il serait «vraiment à la retraite» dans cinq ans et espère être remplacé par «une camarade».

Nicolas Dupont-Aignan

Depuis le début de la campagne présidentielle de 2022, Nicolas Dupont-Aignan n’a cessé de dénoncer le manque d’équité du temps de parole et de transparence.

Après avoir réalisé un bon score en 2017, en récoltant 4,7% des voix, le député de l’Essonne est, selon les sondages, annoncé aux alentours de 2% le 10 avril prochain.

Un échec à la présidentielle qui pourrait être le dernier du président du parti Debout La France.

En effet, sur le plateau de France Inter, ce dernier a indiqué que 2022 était «probablement la dernière».

Le nom d’un éventuel successeur de «NDA» au sein de son parti n’a pas été évoqué.

JEAN LASSALLE

S’il n’a pas évoqué l’élection de 2027, Jean Lassalle est apparu très déçu par celle de 2022. Le candidat du parti Résistons a, dès le début, dénoncé la campagne et son manque d’exposition médiatique, se qualifiant lui-même de «candidat de merde», lors d’une interview pour CNEWS et Europe 1.

Un dépit qui a laissé place à une période de doute. Le député a même hésité à renoncer totalement à l’élection présidentielle. Il a néanmoins décidé de rester dans la course estimant qu’un retrait aurait rendu «la vie trop facile à ceux qui ont fait dysfonctionner cette campagne».

Devant tant de doutes et de reproches, on peut penser que Jean Lassalle réfléchit sérieusement à retenter sa chance dans cinq ans.

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