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JO 2024 : l'organisation dit «non» aux groupes électrogènes

Enedis va investir plusieurs millions d'euros pour «fiabiliser le réseau électrique dans la perspective des événements de Paris 2024». Enedis va investir plusieurs millions d'euros pour «fiabiliser le réseau électrique dans la perspective des événements de Paris 2024». [© Enedis]

Un partenariat jugé «historique». Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité en France et filiale d'EDF, a officiellement rejoint mardi le club des partenaires des Jeux olympiques de Paris 2024. Un événement dont les groupes électrogènes seront donc exclus.

Car les chiffres parlent d'eux-mêmes : «25 % de la puissance électrique d’un événement comme les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont consacrés aux usages de diffusion médias», explique-t-on chez Enedis, qui annonce qu'ils «seront pour la première fois entièrement alimentés par le réseau électrique».

Fini le diesel dans les stades

«Aujourd'hui, dans les grands événements sportifs, l’électricité dans les stades est assurée par des solutions temporaires alimentées par le diesel», a rappelé Marianne Laigneau, la présidente du directoire d'Enedis, en conférence de presse ce mardi, faisant connaître son souhait de «changer cette pratique pour que tous les stades soient alimentés par le réseau, en énergie décarbonée».

Exit donc les groupes électrogènes au diesel : l’ensemble des sites des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 seront raccordés au réseau de distribution électrique. Des «infrastructures pérennes», selon Marianne Laigneau, qui constitueront «un héritage pour les territoires et pour le secteur de l’événementiel».

Par exemple, à Paris (75), 5 millions d’euros ont été investis par Enedis sur le poste source Alma (8e), afin de «fiabiliser le réseau électrique dans la perspective des événements de Paris 2024». Des travaux qui bénéficient «dès à présent et pour des dizaines d’années à jusqu'à 110.000 Parisiens», se félicite le groupe.

Même chose à Saint-Denis (93), où le poste source Ampère «a été renforcé en vue du développement territorial de la Cité du cinéma mais aussi de l’installation du Village des Athlètes à cet emplacement». Une «alimentation électrique ainsi fiabilisée» pour accueillir les 15.000 sportifs durant les JO, «et bien au-delà pour ce nouveau quartier qui accueillera plus de 6.000 habitants et 6.000 salariés dès 2025».

Un partenariat salué par Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des JO (Cojo). «Nous sommes très heureux qu’Enedis rejoigne l’aventure car son implication sera déterminante pour accélérer la transformation écologique de l’événementiel sportif», a-t-il fait savoir, évoquant «un cap sans précédent [...] en matière de réduction des besoins en électricité temporaire».

La chasse aux partenariats n'est pas finie pour autant, car le Cojo entend toujours atteindre 1,1 milliard d'euros de sponsoring, sur un budget de 3,9 milliards d'euros. A ce stade, et notamment grâce à ses quatre partenaires de rang 1 ou premium (BPCE, Orange, EDF, Sanofi), l'organisation assure avoir déjà sécurisé autour de 715 millions d'euros.

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