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Suppression des corps diplomatiques : de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, la classe politique remontée

La suppression des corps diplomatiques a été vivement dénoncée par l'opposition au chef de l'Etat Emmanuel Macron. [TIZIANA FABI / AFP]

Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a indiqué samedi par le biais d'un décret publié au Journal Officiel, la suppression des corps diplomatiques. Un souhait du président-candidat Emmanuel Macron, dans sa réforme de la haute fonction publique.

Le corps diplomatique représente un groupe de fonctions rattaché à l'ambassade d'un pays et qui peut se situer soit à l'étranger, soit dans l'Etat en question.

Il en va des préfets, aux diplomates, ou encore des magistrats de la Cour des comptes. 

Cela représente près de 6.000 postes, qui devraient ainsi perdre leur appartenance à leur corps d'origine pour être tous regroupés sous le même statut, celui d'administrateur de l'Etat. 

Un choix dénoncé par l'opposition

La mise en place de ce décret est rapidement devenu un enjeu électoral. 

En effet, Marine Le Pen a pointé du doigt le remplacement «des serviteurs de l'Etat impartiaux par du copinage». 

La candidate du Rassemblement national s'est également engagée à rétablir le corps préfectoral, voué à l'extinction le 1er janvier 2023. 

Une colère partagée par Jean-Luc Mélenchon. L'insoumis a, lui aussi, regretté la destruction du «réseau diplomatique» français, installé depuis «plusieurs siècles». 

La réforme du corps diplomatique préoccupe jusqu'au Parlement.

En janvier dernier, la sénatrice Les Républicains Catherine Dumas avait soulevé l'inquiétude «légitime» des diplomates français «concernés par la disparition progressive des corps de conseiller des affaires étrangères et de ministre plénipotentiaire à partir de 2023». 

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