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Réélection d’Emmanuel Macron : les réactions

Emmanuel Macron a été réélu ce dimanche à l’issue du second tour de la présidentielle. Le chef de l’Etat devance largement Marine Le Pen, qui a cependant obtenu 41,5% des voix. Dès l'annonce des résultats, les réactions ont été nombreuses.

Le candidat écologiste Yannick Jadot a remercié «à toutes celles et ceux qui ont fait barrage à l’extrême droite. Le pire est évité mais le pays est plus divisé que jamais», a-t-il tweeté, désormais tourné vers les législatives.

Troisième du premier tour, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole quelques minutes après les premiers résultats. Le chef de file des Insoumis a relevé que «pour ce second tour, Mme Le Pen et M. Macron représentent à peine plus du tiers des électeurs inscrits. Les urnes ont parlé. Mme #LePen est battue». «M. Macron est le président le plus mal élu de la 5e République», a-t-il souligné.

Florian Philippot a été l’un des premiers à réagir sur son compte Twitter. Le fondateur des Patriotes a partagé sa déception : «L’enfer. Il va falloir se préparer à 5 ans de plus de haine, de divisions, de tensions. De brutalité sociale. De Pass. Et Macron veut la guerre», a publié l’ancien vice-président du Front national.

Toujours à droite, le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a pointé du doigt tout ceux qui ont «malheureusement fait réélire un homme dangereux pour la France».

Le ministre de l'Economie des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire a, lui, salué «un choix clair» qui «donne un mandat solide à Emmanuel Macron et à sa future majorité».

La socialiste à l'élection présidentielle Anne Hidalgo a appelé à «reconstruire une gauche nouvelle» dont le premier combat sera celui des élections législatives.

Le président de l’Union populaire républicaine, François Asselineau, s’est contenté de publier des montages-photos sur les réseaux sociaux. Un premier avec des personnes blessées lors des manifestations des gilets jaunes et un autre pour «remercier» de manière ironique Jean-Luc Mélenchon pour le score obtenu par le président sortant.

Le candidat Reconquête à la présidentielle, Éric Zemmour, a appelé «le bloc national à s'unir et se rassembler» pour les législatives, et a fait part de sa «déception» après la réélection d'Emmanuel Macron.

Chez les Républicains, Eric Ciotti a adressé ses «félicitations républicaines» au président sortant. «Je regrette cependant un choix par défaut plus que par adhésion dans un contexte de forte abstention et d’une campagne médiocre qui n’a pas abordé les vrais problèmes de la France et des Français», a-t-il ajouté.

Le président du Rassemblement national, malgré la défaite, a publié un message emprunt de victoire : «Le score que nous réalisons ce soir est historiquement haut, un vent d'espoir s'est levé. Nous remercions les millions de Français qui nous ont fait confiance. Il y a un 3ème tour à ces élections : nous devons faire entrer à l'Assemblée nationale un maximum de députés patriotes !»

Le président des Républicains, Christian Jacob, a regretté dimanche sur France 2 que «jamais il n'y a eu un tel vote de désespérance en France» lors du second tour de l'élection présidentielle remportée par Emmanuel Macron.

«En additionnant les voix qui se sont portées aux extrêmes, c'est un cri d'alerte, un vote de désespérance», qui est, selon le député, «le résultat de l'action de la majorité parlementaire d'Emmanuel Macron». «Jamais le résultat des extrêmes n'a été à ce niveau», a-t-il appuyé.

Valérie Pécresse, la candidate LR à la présidentielle, a félicité dimanche le président Emmanuel Macron pour sa réélection, mais s'est inquiétée d'un «score inédit» du Rassemblement National et des «fractures» divisant la France.

«Nous aurons du Le Pen avec Macron», a mis en garde la candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle Nathalie Arthaud, dans un communiqué. «Le Pen a échoué» mais la réélection du président sortant «ne nous protègera pas contre l'extrême droite», a regretté la candidate trotskiste, prévenant que «nous aurons du Le Pen avec Macron», celui-ci ayant déjà plié «sous la pression de l'extrême droite».

A l'international

Au niveau international, le président du Conseil européen, Charles Michel, a félicité la réélection d'Emmanuel Macron : «En cette période tourmentée, nous avons besoin d’une Europe solide et d’une France totalement engagée pour une Union européenne plus souveraine et plus stratégique».  

Encore au niveau européen, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, a félicité le chef d’Etat français : «Je me réjouis de pouvoir continuer notre excellente coopération. Ensemble, nous ferons avancer la France et l’Europe», a-t-elle déclaré.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué la réélection d’Emmanuel Macron : «La France est l’un de nos alliés les plus proches et les plus importants. Je suis heureux de continuer à travailler ensemble sur les sujets-clés pour nos deux pays et pour le monde».

Le chancelier allemand Olaf Scholz a également salué la victoire d’Emmanuel Macron. Pour lui, les électeurs ont envoyé «un signal fort en faveur de l'Europe» : «je suis heureux que nous continuions notre bonne coopération!», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a félicité dimanche Emmanuel Macron pour sa victoire à la présidentielle française, disant avoir «hâte de poursuivre le travail ensemble».

En pleine guerre en Ukraine, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ont tous les deux félicité Emmanuel Macron. Le chef d'Etat russe lui a souhaité du «succès»dans son action politique et «une bonne santé». Le président ukrainien, quant à lui, a qualifié Emmanuel Macron de «vrai ami de l'Ukraine». 

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