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Présidentielle 2022 : Jean Lassalle répond au Conseil constitutionnel sur l'annulation des votes dans sa commune

Lors du premier tour de l’élection présidentielle, la tête de liste du mouvement Résistons avait récolté 3,13 % des suffrages. [GAIZKA IROZ / AFP]

Coupable d’avoir mis en scène son abstention lors du second tour de la présidentielle, Jean Lassalle a été sanctionné par le Conseil constitutionnel d’une annulation des votes exprimés dans sa commune de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques). Il a fait part de son incompréhension dans une lettre adressée au président de l’institution ce mercredi 27 avril.

En réponse à la décision prononcée par le Conseil constitutionnel à l’encontre des votants dans sa ville, Jean Lassalle s’est excusé auprès de ces derniers dans un courrier destiné à Laurent Fabius et relayé sur Twitter.

«Je demande pardon au bureau présent, à l’ensemble des citoyens de la commune de Lourdios-Ichère, pour le plus grand déshonneur qu’ils ont à essuyer, à cause de moi, depuis que la commune existe. Je le ferai personnellement auprès de chacun d’entre eux, un par un», a précisé celui qui a été maire de la commune entre 1977 et 2017.

Présenté comme «l’acte le plus important de sa vie» dans la vidéo diffusée par son fils sur Twitter, son abstention filmée ce dimanche a déclenché l’annulation des bulletins de vote exprimés dans sa commune. Outre cette décision, le Conseil constitutionnel a mentionné dans sa décision rendue «d’éventuelles poursuites pénales» à l’encontre du député français.

Deux requêtes soumises au Conseil Constitutionnel

L’ancien vice-président du Mouvement démocrate a soumis deux requêtes à Laurent Fabius. «Je demande simplement à votre institution de bien vouloir lever la sanction que vous avez infligé à la commune de Lourdios-Ichère qui n’y est pour rien. Je vous demande au contraire de bien vouloir engager ou faire engager sans délai les poursuites pénales que vous évoquez à mon égard», a expliqué Jean Lassalle dans son écrit.

Il a continué en sommant le Conseil constitutionnel de mettre à exécution ses menaces sur le plan pénal. «Je veux publiquement répondre de mon acte et en payer les éventuelles conséquences prévues par la loi : peine de prison, retrait de mes droits civiques, amendes… Si la grande institution de la République que vous présidez ne jugeait pas opportun de donner suite, je ferai appel en vos lieux et places à qui de droit pour que la Justice passe», a ajouté le candidat à la dernière élection présidentielle.

Lors du premier tour de l’élection présidentielle, la tête de liste du mouvement Résistons avait récolté 3,13 % des suffrages.

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