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Covid-19 : le virus pourrait faire vieillir le cerveau de 20 ans

Ce vieillissement du cerveau serait équivalent à une perte de dix points de Quotient Intellectuel. [Illustration / FRED TANNEAU / AFP]

Ce pourrait être une nouvelle séquelle de la maladie. Selon une étude, les personnes hospitalisées du Covid-19, sembleraient présenter des difficultés de réflexion. Une déficience cognitive semblable à un vieillissement du cerveau de plusieurs années.

Avec l’âge, les fonctions cognitives déclinent inévitablement. Toutefois, un degré d’altération du cerveau lié à la gravité de l’infection au Covid-19 aurait été observé par des scientifiques britanniques.

Dans une étude publiée début mai dans la revue EClinicalMedicine, les chercheurs de l’Université de Cambridge ont en effet révélé un déclin cognitif persistant chez certains patients. D’après David Menon, principal auteur de l’étude, «le Covid-19 entraîne des problèmes avec divers organes du corps, y compris le cerveau, nos fonctions cognitives et notre santé mentale». «Si vous avez un vaccin et toutes vos doses de rappel, la maladie sera moins éprouvante et l’ensemble de ses symptômes atténués», a-t-il affirmé dans les colonnes du Guardian.

Une perte de QI

Après avoir réalisé des tests cognitifs sur des patients infectés par le virus, les experts ont ainsi comparé leurs performances avec celles d’un groupe de personnes n’ayant jamais contracté le Covid. Outre des effets persistants pendant au moins six mois après l’infection, les résultats des individus hospitalisés sont apparus significativement inférieurs. La vitesse de traitement de l’information serait particulièrement plus lente pour ces patients.

Par ailleurs, la perte cognitive comparable à celle qui survient entre 50 et 70 ans serait équivalente à une perte de dix points de Quotient Intellectuel (QI).

Alors que les chercheurs continuent à découvrir les répercussions du Covid-19, cette étude marque un tournant dans la recherche des séquelles de l’infection. «Ces essais nous permettront de saisir les mécanismes sous-jacents et de produire des traitements efficaces pour prévenir ce phénomène et le traiter ultérieurement», a confié David Menon.

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