En direct
A suivre

Abus de confiance : l'ex-ministre Alain Griset en procès

Alain Griset a déjà été condamné le 8 décembre dernier à six mois d'emprisonnement avec sursis et une peine d'inéligibilité de trois ans avec sursis dans un autre dossier. [Eric PIERMONT / AFP]

Le procès de l’ancien ministre aux PME Alain Griset pour abus de confiance envers la Confédération nationale de l'artisanat des métiers et des services (Cnams) du Nord s’ouvre ce mercredi 25 mai devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord).

Un accusé pas comme les autres. L'ancien ministre Alain Griset est attendu aujourd'hui au tribunal correctionnel de Lille pour son procès pour «abus de confiance». Il est accusé d'avoir placé 130.000 euros appartenant à la Confédération nationale de l'artisanat des métiers et des services (Cnams) du Nord, qu’il dirigeait depuis 1991, sur son Plan d’épargne en action.

Pour sa défense, l’ex-ministre des PME a indiqué lors de son audition devant le tribunal en octobre dernier avoir reçu un mandat de la Cnams pour «faire fructifier cette somme sur une courte durée afin d'acheter un bien immobilier». Il s’était même félicité de la plus-value de 19.000 euros réalisée en moins d’un an.

Sur ce volet judiciaire, Alain Griset risque une peine de cinq ans d’emprisonnement et 375.000 euros d'amende, selon le parquet de Lille.

Une première condamnation en décembre

Quelques semaines après sa nomination au gouvernement en août 2020, Alain Griset a été poursuivi pour avoir omis de déclarer une partie de son patrimoine et de ses intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).  

L’homme, qui fêtera ses 69 ans le lundi 30 mai, a été condamné le 8 décembre dernier à six mois d'emprisonnement avec sursis et une peine d'inéligibilité de trois ans avec sursis dans ce dossier. Cette peine avait conduit à sa démission du gouvernement.

La HATVP a saisi la justice en novembre 2020 après avoir constaté cette omission, avant d’être rejoint par Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, avec un signalement au parquet de Lille. Selon la HATVP, cet «oubli» avait pour objectif «d'empêcher la révélation de faits susceptibles de recevoir la qualification pénale d'abus de confiance».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités