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Dégradations à la basilique Saint-Denis : un homme condamné à 10 mois de prison avec sursis

L'homme de 30 ans a été sanctionné d’un sursis probatoire de deux ans, d’une obligation de soins psychologiques, d'une indemnisation des victimes et d'une interdiction de paraître dans la basilique. [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Un homme de 30 ans a été condamné ce jeudi 9 juin par le tribunal judiciaire de Bobigny à une peine de 10 mois de prison avec sursis pour avoir dégradé des statues dans la basilique Saint-Denis le 5 janvier dernier.

Une condamnation à une peine de sursis et à près de 15.000 euros de dédommagement. Absent lors de l’audience et non représenté par un avocat ce jeudi, un homme de 30 ans ayant dégradé la basilique Saint-Denis en janvier dernier a écopé d’une peine de 10 mois de sursis.

Il a également été sanctionné d’un sursis probatoire de deux ans, d’une obligation de soins psychologiques, d'une indemnisation des victimes et d'une interdiction de paraître dans la basilique. 

Le prévenu a enfin pour obligation de verser, au titre des dommages et intérêts, 3.709 euros à l’association Suger pour la destruction de leurs vitrines et 11.200 euros à l'association diocésaine de Saint-Denis pour la réparation des statues endommagées.

Un acte motivé par un logement insalubre

Le 5 janvier dernier, l’homme d’origine brésilienne résidant à Saint-Denis, s’était rendu dans la basilique avec une barre de fer, avant de détruire trois statues en plâtre du XIXe siècle et des vitrines d’objets souvenirs. Il avait été interpellé peu après et la basilique avait porté plainte le jour même.

Lors de son audience, le suspect avait indiqué que son geste était motivé par l’insalubrité de son logement. La présidente a confirmé cette piste en évoquant un acte lié à une «frustration accumulée par rapport à la vétusté de son logement», assurant que ce dernier n’avait «aucun ressentiment envers l’Eglise catholique».

«S'en prendre à la basilique de Saint-Denis, patrimoine municipal de la ville de Saint-Denis, était une façon de s'en prendre à une mairie qui ne lui a fourni (selon lui, ndlr) aucune solution de relogement décente», a conclu la présidente du tribunal judiciaire lors de l'audience.

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