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Canicule : de nouvelles températures records enregistrées ce vendredi

L'épisode de canicule a continué de s'étendre ce vendredi sur une large partie de la France. Des records de températures ont été observés un peu partout dans le pays.

La France sous la canicule. Alors que 14 départements ont été placés à 16 h en alerte rouge et 56 autres en alerte orange, les services de météo ont indiqué que la journée de vendredi avait été «exceptionnellement chaude». Ainsi, des records de température maximale pour un mois de juin ont été battus, le seuil de 40°C ayant été atteint à plusieurs endroits.

Ce fut le cas à Carcassonne (40,4 °C), Nîmes (40,5 °C), dans l'arrière-pays Audois et dans le département de l'Hérault. À Saintes (Charente-Maritime), il a fait 40 °C (précédent record 39,1 °C le 29 juin 1950). 35,5 °C ont été relevés à Dinard (précédent record 33,8 °C le 28 juin 2019). «L'écart à la normale pour les villes les plus chaudes se situe entre 12 et 15 degrés, ce qui est remarquable», souligne Météo France.

Dès ce jeudi, un premier record de température avait été établi à Saint-Jean-de-Minervois dans l’Hérault avec 40 °C relevé à 16h32, soit la plus haute valeur atteinte en France métropolitaine en 2022 sur le réseau principal de stations de Météo France.

Une vague de chaleur précoce 

La France métropolitaine a déjà connu des températures plus exceptionnelles en juin. Le record absolu date d'ailleurs de juin 2019, avec 46 °C à l'ombre à Vérargues (Hérault) mais c'était à la toute fin du mois, le 28 juin plus précisément.

La vague actuelle est ainsi la plus précoce, devant celles de 2017 et 2005 qui avaient commencé le 18 juin. «On pourrait atteindre 40 °C pour la première fois aussi tôt dans la saison», a indiqué ce mardi à l'AFP Olivier Proust, prévisionniste à Météo France.

Une précocité qui pèse sur les organismes avec des journées plus longues et des nuits plus courtes en juin qu'en juillet ou en août.

Signe sans équivoque du réchauffement de la planète, les vagues de chaleur se multiplient et s'intensifient un peu partout dans le monde. La vague en cours s'explique par l'arrivée d'air chaud venu du Maghreb en passant par l'Espagne qui suffoque déjà. Elle prouve que la France n'est pas épargnée par le phénomène et peut être aussi mise à rude épreuve.

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