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Paris : fin de la grève des éboueurs

A Paris, les éboueurs sont en grève illimitée depuis le début de la semaine. A Paris, les éboueurs sont en grève illimitée depuis le début de la semaine. [© JOEL SAGET / AFP]

Depuis le début de la semaine, un certain nombre de conducteurs de camions poubelles de la ville de Paris étaient en grève illimitée dans plusieurs arrondissements de la capitale. La grève a pris fin ce vendredi 17 juin.

Une mobilisation spontanée et illimitée. Les conducteurs de camions-bennes, agents de la Ville de Paris, étaient en grève afin de réclamer une revalorisation salariale dans un contexte d'inflation ainsi qu'un «statut spécifique, comme celui accordé à leurs collègues éboueurs, et la fin d'un conflit autour des procédures de lavages des véhicules», a fait savoir le syndicat CGT-FTDNEEA dans un communiqué. La grève a pris fin, ce vendredi 17 juin, a indiqué la mairie de Paris. 

«Le dialogue se poursuit»

«La collecte des ordures est toujours perturbée suite à une grève des agents de la propreté», a affirmé Colombe Brossel, ce jeudi 16 juin. L'adjointe à la mairie de Paris chargée de la propreté de l'espace public a annoncé qu'une partie des agents avait décidé «de poursuivre le mouvement», malgré «des propositions de la municipalité parisienne en matière de pouvoir d’achat». «Le dialogue se poursuit», a assuré l'élue. 

Mercredi 15 juin, la Direction de la propreté et de l'eau (DPE) a reçu les principaux représentants syndicaux, qui ont ainsi pu «réitéré [leur] soutien à la colère légitime des conducteurs» qui, selon eux, «ne sont pas reconnus dans leur qualification et leurs responsabilités». Depuis des mois, les syndicats étaient en pleine négociation avec la DRH «sur les reclassements indiciaires et déroulements de carrières de toute la filière ouvrière de la DPE (égoutiers, éboueurs, conducteurs...).

Ensemble, ils ont menacé de «préparer un mouvement d'ampleur avec toute la filière ouvrière de la DPE si ces négociations n'aboutissaient pas». Ils réclament également d'être reçus par la maire de Paris, Anne Hidalgo, à laquelle ils ont écrit un courrier ce mardi 14 juin, évoquant «une colère légitime», symbole selon eux «de l'amateurisme d'une direction autocentrée qui décide de tout, en n'organisant rien».

A savoir que seule la moitié environ des arrondissements étaient concernés par la grève, c'est-à-dire les 2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e arrondissements, puisque le ramassage des ordures ménagères a été externalisé dans l'autre moitié, soit dans les 1er, 3e, 4e, 7e, 10e, 11e, 13e, 15e, 18e et 19e arrondissements.

Les maires des 16e et 17e arrondissements, Francis Szpiner et Geoffroy Boulard, ont respectivement fait part de leur agacement face à la gestion des personnels au sein de la DPE. Le maire LR du 16e a notamment exigé que la Ville de Paris mette en place «des solutions d'urgence» et mobilise «immédiatement des acteurs de collecte privés», dans un communiqué.

Quant au maire LR du 17e, il a quant à lui réclamé que le service de ramassage des ordures ménagères soit externalisé dans l'ensemble des arrondissements de Paris. Aujourd'hui, selon lui, «la situation est totalement inacceptable dans une ville qui prétend accueillir des grands événements sportifs et internationaux, comme la Coupe du monde de rugby ou encore les Jeux olympiques».

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