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Canicule : voici ce qui est interdit en vigilance rouge

Météo France a placé 17 départements en alerte rouge canicule ce jeudi 24 août. Ce dispositif entraîne certaines restrictions et consignes pour les habitants concernés.

Des températures au plus haut. Dix-sept départements ont été placés en alerte rouge canicule pour la journée du jeudi 24 août. Il s'agit de l'Ardèche, la Drôme, la Haute-Loire, le Rhône, l'Ain, la Loire, l'Isère, la Lozère, le Gard, le Vaucluse, l'Aveyron, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne et le Gers.

Ce niveau de vigilance, décidé par Météo-France sur une échelle de quatre (vert, jaune, orange et donc rouge) équivaut à un phénomène dangereux d’une intensité exceptionnelle. Dès lors, des mesures et consignes de sécurité sont décidées par les autorités.

Dans ce cadre, celles-ci varient en fonction des départements. Les préfectures, en lien avec le ministère de l’Intérieur et qui transmettent les décisions aux mairies, peuvent ainsi faire annuler ou reporter les manifestations de plein air. Il peut s’agir d’évènements sportifs, culturels (concerts, festivals…), festifs, revendicatifs (manifestations syndicales) ou encore commémoratifs. Les brocantes sont également concernées. A noter que ces annulations sont aussi susceptibles d’être appliquées en intérieur, si le lieu d’accueil n’est pas climatisé.

Fermeture des établissements trop chauds, accès aux forêts interdit

Par ailleurs, les crèches, centres de loisirs ou organismes de séjours de vacances (colonies…) peuvent se voir imposer des annulations de sorties ou d’activités. Les établissements mal équipés et présentant des températures intérieures trop élevées sont même susceptibles d’être fermés par les pouvoirs publics.

En période scolaire, en cas de conditions extrêmes, des fermetures d’écoles peuvent être prononcées.

Pour éviter les incendies, les feux d’artifice sont parfois interdits, notamment lors de fêtes populaires ou d’évènements, comme le 14 juillet ou le 15 août. Dans le même but, les accès aux bois, forêts ou landes de certaines zones particulièrement à risque peuvent aussi être purement et simplement défendus.

Le plan bleu dans les Ehpad

Localement, les ARS peuvent décider du déclenchement du «plan bleu» dans les Ehpad du département. Ils doivent ainsi se préparer à une situation de crise, en terme de moyens, peuvent confiner les résidents, rappelés le personnel en cas de besoin. La mise en place d’un local ou d’une pièce (voire plusieurs) équipée d’un système de rafraîchissement de l’air est obligatoire. Les stocks d’eau, de ventilateurs, de brumisateurs doivent être consignés et des menus adaptés doivent être servis.

Une longue série de consignes pour la population

Par ailleurs, le ministère de la Santé et Météo France rappellent que les habitants des zones concernées doivent «rester dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour». Les activités physiques sont à limiter, et d’autant plus lorsqu’elles se font en plein air. Concernant les logements, il est recommandé de fermer les volets et fenêtres durant la journée et d’aérer les pièces pendant la nuit.

Il est également demandé d’être vigilant concernant les personnes âgées ou fragiles que l’on connaît, notamment en prenant des nouvelles. Les sorties entre 11h et 21h sont à éviter. Le cas échéant, mieux vaut se couvrir la tête (chapeau, casquette) et porter des vêtements légers. Boire de l’eau régulièrement et manger normalement est nécessaire. De même, mieux vaut ne pas hésiter à se mouiller le corps (brumisateur, gant de toilette, voire douches tièdes) plusieurs fois par jour.

La plus grande attention doit aussi être apportée aux «comportements pouvant favoriser les départs de feux». Les barbecues sont donc à proscrire, de même que les jets de mégots de cigarettes (interdits par la loi et puni de 135 euros d’amende, avec la possibilité de grimper à 15.000 euros et un an de prison en cas d’incendie provoqué, jusqu’à 45.000 euros et trois ans de prison en cas de blessures ou homicides causés involontairement et 150.000 euros et 15 ans de prison si cela est volontaire).

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