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Législatives 2022 : le député RN de la 7e circonscription du Var condamné en 2000 pour «violence avec arme»

Directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen aux régionales 2010, Frédéric Boccaletti est resté proche de lui. [Valery HACHE / AFP]

A peine élu, le député RN de la 7e circonscription du Var Frédéric Boccaletti est sous les feux des critiques. En 2000, l’homme de 48 ans a été condamné pour violence en réunion avec arme en marge d’un collage d’affiches.

Un premier faux pas ? Elu ce dimanche 19 juin lors du second tour des élections législatives avec 52,05%, Frédéric Boccaletti, député RN dans la 7e circonscription du Var et proche de Jean-Marie Le Pen, fait déjà parler de lui.

En effet, ce militant «historique» du Rassemblement national a déjà été condamné pour violence en réunion avec arme en marge d’un collage d’affiches en 2000.

A l’époque, il avait écopé d’un an de prison dont six mois ferme. Néanmoins, au bout de quatre mois, Frédéric Boccaletti avait été libéré pour des raisons de santé.

Ce n’est pas la seule polémique suscitée par ce député. En 2016, Frédéric Boccaletti avait également affirmé que les migrants étaient «animés d’un égoïsme exacerbé, doublé d’une lâcheté honteuse».

Un proche de Jean-Marie Le Pen

Militant du Front national depuis ses 20 ans, excepté «un an chez Mégret», patron du RN dans le Var pendant dix ans, Frédéric Boccaletti, né le 23 novembre 1973, a mené de nombreux combats électoraux dans sa région.

Directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen aux régionales 2010, il est resté proche de lui, assume-t-il auprès de l'AFP.

Rebelotte avec la campagne de la petite-fille Le Pen, Marion Maréchal, aux régionales 2015. Quand cette dernière se retire de la vie politique, il devient le chef de file du parti d'extrême droite au Conseil régional. Aujourd'hui, il n'a plus que quelques contacts «privés» avec celle qui est désormais partie dans le camp d'Eric Zemmour.

Dans le passé, il avait créé une librairie, aujourd'hui fermée, baptisée «Anthinea», du nom d'un ouvrage de Charles Maurras. «Je rendais hommage à Charles Maurras, ça j'assume, c'était une librairie de droite nationale, mais qui ne vendait pas d'ouvrages racistes, xénophobes ou négationnistes», assure-t-il aujourd'hui.

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