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«Le RN et LFI sont des blocs extrêmes, jumeaux à bien des égards», estime Bernard-Henri Lévy

Invité ce jeudi sur CNEWS, le philospohe Bernard-Henri Lévy s’est exprimé sur le résultat des législatives. Pour lui, la montée en puissance au Palais Bourbon des extrêmes est un signal «très inquiétant» et ces deux groupes sont «à bien des égards, jumeaux».

«Le RN et LFI sont des blocs extrêmes, jumeaux à bien des égards», estime le philosophe Bernard-Henri Lévy, invité ce jeudi de la Matinale de CNEWS.

«C’est un signal clair et surtout très inquiétant, a déclaré l’écrivain de 73 ans. Ce sont les deux visages de la France, rance, qui n’aime pas la France, ne s’aime pas elle-même et qui tourne le dos à ce qu’elle a de grand».

Le septuagénaire ne s’imaginait pas «il y a 10, 20 ans voir un jour ça : deux blocs extrêmes et à bien des égards jumeaux».

«la même haine de la liberté»

Il s’est ensuite expliqué sur les points communs qu’il trouve aux Insoumis et au RN. «C’est la même haine de la liberté, la même méfiance vis-à-vis de la démocratie, c’est par exemple la même admiration pour Poutine, la même soumission devant les tyrannies d’aujourd’hui, la même fermeture sur soi, oui, il y a quelque chose de bien semblable».

Cette intervention de «BHL» suit celle, la veille, du président Emmanuel Macron lors d’une allocution à la télévision. Le pensionnaire de l’Elysée a affirmé avoir pris acte des «fractures» montrées par le résultat des législatives et a assuré vouloir «bâtir des compromis» avec ses opposants. Il les a invité à «clarifier» leur positionnement d'ici vendredi soir.

Le chef de l'État a estimé qu'un gouvernement d'union nationale, hypothèse qu'il avait testée auprès de plusieurs dirigeants reçus mardi et mercredi, n'était «pas justifié à ce jour».

«Aucune force politique ne peut aujourd'hui faire les lois seule», un «fait nouveau», a-t-il ajouté. Ainsi, «nous devons apprendre à gouverner et légiférer différemment», a-t-il déclaré, usant à de nombreuses reprises le mot «compromis».

«J'entends et je suis décidé à prendre en compte la volonté de changement que le pays a clairement demandée», a dit Emmanuel Macron. «Il faudra bâtir des compromis, des enrichissements, des amendements, mais le faire en toute transparence, à ciel ouvert si je puis dire, dans une volonté d’union et d’action pour la nation», a-t-il détaillé.

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