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Coronavirus : bientôt une quatrième dose pour les plus de 60 ans ?

La France a replongé en ce début d'été, comme d'autres pays européens, dans une nouvelle vague, portée par de nouveaux sous-variants de la famille Omicron, BA.4 et surtout BA.5.[Fred TANNEAU / AFP]

Dans un entretien au JDD, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, le professeur Alain Fisher, appelle les plus de 60 ans et les personnes les fragiles à se faire de nouveau vacciner contre le coronavirus.

Alors que la France fait face à une septième vague d'épidémie de coronavirus, le professeur Alain Fischer, président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, bat le rappel de la vaccination pour les plus de 60 ans et les personnes fragiles.

Dans une interview au Journal du Dimanche en date du 26 juin, il les invite à se faire administrer leur deuxième rappel de vaccination.

«Malgré l’effet cumulatif des injections et des infections, le niveau de protection (de ces populations, ndlr) n’est plus optimal. Par ailleurs, les vaccins restent sûrs: il n’y a pas plus d’effets secondaires lors d’une quatrième dose. C’est simple, il faut que les 8,5 millions de Français éligibles qui ne l’ont pas encore reçue se rendent chez leur pharmacie ou chez leur généraliste», a déclaré le «Monsieur vaccins» du gouvernement.

«Les données montrent qu’avec une quatrième dose le taux d’anticorps neutralisants remonte au même niveau qu’après la troisième. La protection contre les formes graves est donc rétablie à plus de 90 % pour un certain nombre de mois. Franchement, une piqûre deux fois par an, ce n’est pas si terrible!», a-t-il dédramatisé.

Faire face À Une nouvelle vague en Europe

Après plus de deux ans rythmés par la pandémie, la France a replongé en ce début d'été, comme d'autres pays européens, dans une nouvelle vague, portée par de nouveaux sous-variants de la famille Omicron, BA.4 et surtout BA.5.

Pour Alain Fischer, ces campagnes de vaccination à répétition ne témoignent pas «d'un échec relatif» des vaccins à ARN messager mais au contraire d'un «immense succès, même s’il reste imparfait». «Ces vaccins ont évité un très grand nombre de décès, d’hospitalisations et de confinements», explique-t-il .

Le professeur Fischer dit espérer que l'arrivée de quatre nouveaux vaccins à l'automne puissent «réduire le risque d’une vague importante générée par un nouveau variant».

 

«L’idéal, ce serait qu’ils le soient au début de l’automne plutôt qu’en décembre, pour être couplés avec la vaccination antigrippale. Une personne de plus de 80 ans pourrait en bénéficier dès octobre ; un sexagénaire qui ferait sa quatrième injection aujourd’hui pourrait recevoir un nouveau rappel avec ces produits neufs en décembre», fait valoir Alain Fischer préparant ainsi la voie à une campagne pour un 3e rappel en fin d'année.

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