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Antonio Ferrara, figure du grand banditisme français, libéré ce vendredi

L'ex braqueur avait réussi en 2003 à s’évader de la prison de Fresnes. [POLICE JUDICIAIRE / AFP]

Ce vendredi matin, l’une des figures les plus emblématiques du grand banditisme français, Antonio Ferrara a été libéré de la prison de Réau (Seine-et-Marne).

Une liberté retrouvée. Antonio Ferrara, l’ex-braqueur qui avait réussi à s’évader de prison à deux reprises, est sorti libre de Réau ce vendredi matin, aux alentours de 10 heures, a fait savoir son avocat, Amar Bouaou.

Condamné à de nombreuses reprises pour plusieurs braquages, de fourgons blindés notamment, et acquitté dans d'autres affaires également, l'homme s’était surtout fait remarquer pour ses deux évasions de prison, pour lesquelles il avait été surnommé «le roi de la belle».

Pour rappel, Antonio Ferrara s’était enfui une première fois en 1998 de la prison de Fleury-Mérogis dans l’Essonne, lors d'un transfert à l’hôpital. Il était alors resté en cavale pendant quatre ans. C’est sa seconde évasion qui était resté dans les mémoire comme la plus spectaculaire.

Antonio Ferrara avait en effet fait appel à des complices déguisés en policiers, qui avaient attaqué la prison de Fresnes (Val-de-Marne) lui permettant de s’en échapper. Une liberté qui s’est avérée plus court que lors de sa première cavale, puisqu’il avait été arrêté au bout de quatre mois seulement.

Nouvelles résolutions

À 48 ans, c’est donc un véritable «soulagement pour Antonio Ferrara et ses proches» de sortir finalement par la grande porte, «après une très, très longue période de détention», a souligné son conseil.

Alors qu’en 2018, la date de sa libération avait été fixée pour 2028, son défenseur a expliqué que l’ancien détenu «a pu sortir un peu avant la fin de sa peine, à la faveur d’une confusion de peines et d’un changement de cap pendant sa détention, où il a fait preuve d’une comportement exemplaire».

Aujourd’hui, l’homme qui a terminé d’écoper sa peine a pris de nouvelles résolutions, et «aspire désormais à vivre une vie normale avec sa compagne et ses deux enfants en France», a conclu son avocat.

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