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Aurore Bergé sur les dépenses publiques : «Ce n'est pas le n'importe quoi qu'il en coûte»

Invitée de la matinale de CNEWS ce lundi 11 juillet, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, a insisté sur l'importance de dépenses publiques raisonnées.

Si Gabriel Attal, ministre délégué aux comptes publics, affirmait dimanche que le quoi qu'il en coûte avait laissé place au combien ça coûte en France, Aurore Bergé, elle, refuse surtout le «n'importe quoi qu'il en coûte». Sur le plateau de CNEWS, ce lundi 11 juillet, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale a insisté sur la «contrainte budgétaire» de l'Etat.

Alors que l'examen du projet de loi de «mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat» commence ce lundi en commission, Aurore Bergé souligne que le gouvernement ne «peut pas proposer que de la dépense supplémentaire, sans recettes supplémentaires».

«On est là pour répondre et corriger des inégalités, corriger une situation face au poids de l'inflation, rappelle-t-elle. Il est important de dire aux Français que les conséquences des mesures que l'on prend, ça ne peut pas être de l'irresponsabilité».

A titre d'exemple, la présidente du groupe Renaissance évoque notamment le blocage des prix de l'essence, proposé par Les Républicains et qui, selon elle, «coûterait 35 milliards d'euros».

Des mesures «transitoires»

«Ce n'est pas le n'importe quoi qu'il en coûte, c'est le quoi qu'il en coûte pour accompagner les Français dans le maintien à l'emploi, accompagner une meilleure rémunération du travail, accompagner les Français les plus fragiles face à une inflation qui est galopante, même si elle est plus contenue que dans des pays comparables au nôtre».

Au moment où «les Français demandent aussi la baisse de la fiscalité», on ne peut pas, estime Aurore Bergé «prendre le risque que notre pays s'habitue à une dépense publique inconsidérée», à «des dépenses à tout va [...] partout, dans tous les secteurs» jusqu'à ne plus être «en capacité demain de les financer».

Aussi, le gouvernement veut «y aller fort» aujourd'hui, avec ce projet de loi, «pour accompagner celles et ceux qui en ont le plus besoin» mais, «si jamais l'inflation baisse», l'objectif est de faire en sorte que ces mesures «puissent être transitoires».

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