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Elisabeth Borne : la Première ministre à l'épreuve des questions au gouvernement

A partir de 15 h, et deux heure durant, Elisabeth Borne va participer ce mardi à sa première session de questions au gouvernement, en tant que Première ministre. [ALAIN JOCARD / AFP]

Au lendemain du rejet par les députés de la motion de censure déposée par la Nupes, laquelle a reçu seulement 146 votes favorables sur les 289 à même de faire tomber son gouvernement, Elisabeth Borne retourne dans l'Hémicycle ce mardi pour les questions au gouvernement.

Une nouvelle épreuve en vue pour Elisabeth Borne. Après avoir répondu à l’union de la gauche, hier, lors du débat sur la motion de censure, en dénonçant une manoeuvre politique, la cheffe du gouvernement fera de nouveau face aux députés ce mardi.

A partir de 15 h, Elisabeth Borne participera ainsi à sa première session de questions au gouvernement (QAG) en tant que Première ministre.

Et alors que le mercure n'en finit plus de grimper en France, le pays devant affronter une nouvelle vague de chaleur, les esprits pourraient bien aussi s'échauffer dans l'Hémicycle.

Le gouvernement interpellé deux heures durant

Mercredi dernier, la Nupes avait donné le ton en déposant sa motion juste avant le discours de politique générale d'Elisabeth Borne. Si la LFI Mathilde Panot espérait en faire une démonstration de «défiance» contre la Première ministre, celle-ci aura été finalement rejetée ce lundi, 146 députés seulement l'ayant approuvée.

«Cette motion de posture a remplacé la motion de censure», a attaqué Elisabeth Borne qui a soutenu que «le compromis n'était pas une ambition rabaissée». «J'ai lu attentivement le texte de votre motion de censure, mais là encore, aucune proposition», a-t-elle même rétorqué, le regard dirigé vers les Insoumis.

Aujourd'hui, et deux heures durant, son gouvernement sera à nouveau interpellé par l’ensemble des groupes parlementaires, la moitié des questions étant réservée à ceux de l'opposition.

Une fois l'exercice achevé, les députés reprendront l’examen du projet de loi sur le «dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre le Covid-19». 

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