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Transavia France : près d'un vol sur trois annulé ce week-end pour cause de grève

Le syndicat rejette un accord signé récemment par les trois autres organisations syndicales affiliées aux personnels navigants commerciaux (PNC) dont la CGT, seul syndicat représentatif.[ERIC PIERMONT / AFP]

Près d'un tiers des vols de la branche française de Transavia sont annulés vendredi et samedi, et un quart dimanche, en raison d'une grève pour les salaires à l'appel d'un syndicat d'hôtesses et stewards, a indiqué la compagnie low-cost.

Une annonce qui sonne comme un mauvais départ en vacances. En pleine période estivale, la branche française de Transavia a fait savoir que près d'un tiers des vols sont annulés aujourd'hui et demain, et un quart dimanche pour causes de grève. Ainsi, 250 à 265 vols étaient initialement prévus tout au long du week-end.

«Transavia France prévoit d'opérer 70% de ses capacités sur les deux prochains jours et 75% dimanche», a indiqué un porte-parole.  Le mouvement social, à l'appel du syndicat minoritaire Syndicat National du Personnel Navigant Commercial (SNPNC), a démarré jeudi et doit se terminer dimanche soir. 

Un accord qui passe mal

L'exaspération des clients dont le vol est annulé était palpable sur les réseaux sociaux, évoquant des réservations d'hôtels perdues et des vacances gâchées, pourtant si attendues après les deux années de pandémie. 

Le syndicat rejette un accord signé récemment par les trois autres organisations syndicales affiliées aux personnels navigants commerciaux (PNC) dont la CGT, seul syndicat représentatif.

Cet accord prévoit une «amélioration des conditions de travail sur les rotations fatigantes et des mesures exceptionnelles de pouvoir d'achat», a affirmé un porte-parole de la filiale d'Air France-KLM, qui dit compter environ 1.400 PNC.

Une augmentation générale réclamée

La prime satisfaction client est ainsi passée de 500 à 1.000 euros annuels, et la prime transport, tout comme la prime pouvoir d'achat ont été augmentées, ce qui équivaut à une «augmentation de 5% environ pour les bas salaires», selon la direction.

Un calendrier de discussions a aussi été arrêté et des réunions programmées pour assurer un «suivi des rotations dites fatigantes», selon la compagnie.

Le SNPNC réclame lui une augmentation générale et pérenne des salaires dès maintenant, ce que l'entreprise refuse de négocier avant début 2023, car elle se dit contrainte par les prêts garantis par l'État (PGE).

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